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Critique de MarianneDesroziers


Un couple passe une semaine de vacances en Isère. Ils ont des relations sexuelles, vont déjeuner au restaurant, ont des relations sexuelles, vont acheter le Monde chez un marchand de journaux, ont des relations sexuelles, vont visiter une église typique de la région, ont des relations sexuelles, dorment, ont des relations sexuelles, achètent une montre pour l'anniversaire de la femme, ont des relations sexuelles, vont dans une librairie, ont des relations sexuelles, vont dîner au restaurant, ont des relations sexuelles... Bref, beaucoup de sexe dans ce roman et si peu d'amour que c'en est pathétique. On ne connait pas l'âge de la fille mais d'après certains indices, elle n'est plus une enfant : elle est au moins au collège, peut-être au lycée... Finalement, son âge importe peu et il ne s'agit pas de viol au sens strict puisqu'elle est consentante, elle a envie d'être là, elle veut rester avec lui toute la semaine comme il a promis. Cependant, il fait peu de cas de ses désirs, il ordonne et elle exécute. Il use de la persuasion plus que la force, comme le font les vrais pervers narcissiques. Il joue au Pygmalion, lui dit quoi lire, comment marcher, comment manger, comment penser. Elle est sous son emprise, se laisse manipuler, ne peut pas faire autrement. Elle n'est pas armée pour tenir tête à cet homme plus âgé (mais qui est séduisant, ressemblant à Jean-Louis Trintignant et sans aucun cheveu blanc), cultivé, très bien intégré socialement (il est professeur d'université), marié et entretenant des relations suivies avec plusieurs maîtresses auxquelles il n'hésite pas à la comparer.
Lien : http://lepandemoniumlitterai..
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