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Critique de Blok


Au vu du titre, j'ai cru à de l'humour, à un livre du type "Gorafi". Ce n'est pas le cas. Malheureusement.

Le pire, c'est que cette chose a pu être acceptée et publiée par un éditeur respectable ( enfin un peu moins maintenant) qui lui donne une caution de sérieux.
A quand le livre sur la terre plate ?
Je vais quand même regarder ce factum de près, mais je crains pour ma tension...
ADDENDUM
Comme promis, j'ai continué un peu plus loin et j'ai rapidement abandonné.
Que peut-on dire de ce livre:
-La forme: elle est insupportable: un ton incantatoire d'imprécateur au petit pied; n'est pas Léon Bloy qui veuf
-le fonds : rien qu'une mise en forme des foutaises qui trainent sur les réseaux sociaux, dans un tissu de fakes avec quelques références exactes, sorties de leur contexte, le tout articulé dans le but d'établir l'existence d'un complot global dont les suspects habituels sont responsables.
Il n'est possible ni de faire de ce livre une analyse rationnelle ni de réfuter point par point les contrevérités qu'il contient, ce qui serait fastidieux, ne servirait à rien parce qu'on ne les convaincrait pas, et est d'ailleurs sans doute impossible parce que les thèses du livre, n'étant pas scientifiques, sont de ce fait infalsifiables( ah mais non, mon argument n'est pas recevable, puisqu'on apprend dans le livre que Popper est un des fondateurs du complot, alors évidemment..
Quand même deux petites perles:
-un chapitre porte le titre suivant qui parle de lui-même :"la société, concept réactionnaire"; où l'on apprend que le concept de société a été inventé par les réactionnaires pour écraser le peuple; Madame Thatcher eut été bien marrie de l'apprendre, elle qui déclara "il n'y a pas de société; aura-t-elle mal lu ses maîtres à penser?
-plus loin, sous le titre "le virus de la sécession" les auteurs proclament leur entrée en résistance, ave référence expresse à juin 40. On ne peut que les féliciter de cette courageuse décision, en notant toutefois que l'entrée en résistance est plus facile en absence de l'armée allemande. On est quand même un peu inquiet de lire le membre de phrase suivant, un peu égaré d'ailleurs dans la structure de la page :"Quand le chef d'une petite entreprise fournissait aux communistes clandestins les tubes où fourrer leurs explosifs". On espère que la lutte armée n'est pas encore d'actualité. Et quand même un petit rappel historique : en 1940, les communistes ne résistaient pas, pacte germano-soviétique oblige. Ils n'entrèrent dans la résistance qu'après l'invention de l'URSS en 1941. Comme quoi il est parfois périlleux de filer les analogies.
Mais voilà bien le problème d'une critique de ce livre: malgré mes bonnes résolutions, je me suis laissé entrainer, et je n'ai commenté que deux affirmations du livre
Alors j'arrête pour de bon.
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