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Critique de Marti94


« L'Invitation au château » est une pièce de théâtre en cinq actes de Jean Anouilh qui tient du vaudeville ou, comme le dit l'auteur lui-même, de la comédie d'intrigue.

Diana aime Horace qui ne veut pas se dévoiler par orgueil. Elle va donc se fiancer avec son frère jumeau, Frédéric, qui est fou d'elle mais dont elle aime seulement l'image. Mais Horace s'ennuie trop au château pour la laisser faire. Il va inventer une machination sans pitié pour faire tomber les masques et bousculer le bal organisé par sa tante, Mme Desmermortes, une vieille dame riche.

Ce qui est intéressant, ce sont les jeux de miroir entre les jumeaux et les filles qui en sont amoureuses. Horace et Frédéric qui, s'ils se ressemblent physiquement, n'ont rien de commun en caractère, l'un est cynique et vaniteux, l'autre tendre et timide. C'est la même chose pour les deux jeunes filles, Diana et Isabelle, l'une est une enfant gâtée, fille d'un banquier, l'autre douce et sans le sou.
Ce qui peut être également noté c'est le rapport à l'argent avec une confrontation entre riches et pauvres et la critique de la société mondaine. Jean Anouilh montre que l'argent ne fait pas le bonheur et ridiculise les argentés.
Mais ce qui a été reproché à l'auteur c'est d'avoir caricaturé le banquier, père de Diana, en puissant financier juif nommé Messerschmann. A la lecture, cela ne m'a pas vraiment choquée, mais quand on pense que la pièce est sortie en 1947 ça fait un peu moins rire.


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