Bien que nous nous réunissons chaque semaine, j'ai ce jour-là le sentiment de les retrouver pour la première fois
Les jeunes paient la note de tous les problèmes sociaux, spécifiquement ceux issus de la crise économique. C'est eux qui sont sans travail.
Au-delà de neuf licenciements, il faudrait mettre en place un Plan de Sauvegarde de l'Emploi. Le temps que tous les documents soient réunis et que l'administration donne son accord, Solic a le temps de sombrer trois fois.
Mais la joie et la satisfaction sont teintées d'amertume.
Mais au fond, ce n'est que de la paperasserie. Cela prend du temps, c'est pénible, mais c'est clinique. Sans émotion.
Cap difficile à passer : à la fin de l'année, les licenciements deviennent effectifs.
Les collaborateurs concernés quittent l'entreprise. L'impact de la crise devient tangible. Ce ne sont plus seulement des chiffres, des formules abstraites.
Je ne me sentais pas à ma place dans une salle de cours. Comme inadapté au système.
Allez toujours plus vite, toujours plus loin : mes rêves de grandeur pour seule boussole.