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Critique de Fabricienne


Lire encore de la poésie, lire le poète parler de poésie et la défendre, corps et âme. Aragon ouvre Les yeux d'Elsa, et les nôtres avec. L'amour qu'Aragon porte à Elsa est total et s'emporte avec la poésie jusqu'au Cantique à Elsa.
"Je tresserai mes vers de verre et de verveine
"Je tisserai ma rime au métier de la fée
"Et trouvère du vent je verserai la vaine
"Avoine verte de mes veines
"Pour récolter la strophe et t'offrir ce trophée"

Il y est aussi question de la mort autant que de l'amour, du contexte puisque la guerre plane sur la France à l'époque. Aragon évoque le Sud où ils ont fui et séjourné un temps, et puis le Carnaval de Nice.
"Amour abandonnons Aix ténèbres mentales
"Leur carnaval imaginaire Il me suffit
"Du monde tel qu'il est sur les cartes postales
"La gesticulation d'ombres monumentales
"Commente le soleil de leur hypertrophie"

J'ai tout aimé, de la préface aux différents chapitres et thématiques insérés dans ce livre : Les nuits, et Les plaintes, et jusqu'à l'appendice qui clôt l'oeuvre. J'y ai trouvé des références historiques, ainsi que de magnifiques vers et citations, que j'ai précieusement annotés pour moi-même.
"L'art des vers est l'alchimie qui transforme en beauté les faiblesses." dit Aragon, ce qui me touche et me transforme moi aussi, me confirmant dans l'élan vers la poésie.
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