Rien d'abstrait dans cette peinture où tout rêve ne peut se concrétiser. Les gestes quotidiens tissés dans la trame des événements et des pensées intimes immergent dans la vie du village sicilien sans impression de fiction. de suite on fait partie de ce village et avec la grâce de
Viola Ardone on ressent ce que connaissent les différents personnages. La forme d'écriture évitant le pathos, il se fait que, même si on vibre au fur et à mesure de ce que produit la société de cette époque, on comprend et on espère, s'attachant à respecter le caractère réaliste de ces tableaux vivants.
Le chassé croisé entre les silences et la grande palette de flux verbaux donne une vivacité piquante pour les goûts et dégoûts. le père à l'attitude du
Bartleby d'
Herman Melville promet des surprises. le jeu des relations à tous les niveaux d'âges et de conditions sera aussi être bien décrit une fois les années passées, récompensant notre patience si jamais il en avait été besoin. Et sans être donneuse de leçon, si ce n'est peut-être de qualité d'écriture sensible et fluide,
Viola Ardone sait rappeler que dans la vie on a toujours
le choix, quelle que soir l'époque et quel que soit le lieu, sachant que les plus grandes décisions ne sont jamais totalement limpides, et ont des conséquences étrangères aux rêves mais pas toujours à certains progrès.
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