J'avais été complètement transportée par
le train des enfants et l'écriture de
Viola Ardone. J'avais donc mis beaucoup d'espoir dans ce roman dont le résumé m'avait attiré. Résultat : aucune déception.
L'autrice nous plonge encore une fois dans le Sud de l'Italie, sa pauvreté, ses conventions et ses lois d'un autre temps.
Olivia n'a que quinze ans et la vie devant elle, quand elle est forcée au mariage par une sombre histoire de réparation du préjudice subi. Mais influencée par son ancienne institutrice et son amie communiste, Olivia se rebelle, refuse ce que les hommes voudraient lui imposer.
D'abord discrète et sage, Olivia va apprendre à s'affirmer, à dire non. Je dis apprendre mais a-t-elle vraiment
le choix ? Son personnage est d'une puissance incroyable, d'un courage démesuré, elle forge l'admiration.
Comme dans
le Train des enfants, les communistes apparaissent ici encore comme les sauveurs. Ils offrent l'avocat, la possibilité de se défendre, l'espoir plus simplement.
Viola Ardone a vraiment un don pour conter les histoires, y compris ou surtout celles qui font mal. Elle sait transmettre l'émotion et le ressenti, sans que jamais ce ne soit trop ni trop peu.
J'aime son style et son univers et je me languis du prochain.
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