Ce texte, au ton humoristique est une satire de la bourgeoisie et des comportements racistes anti-Noirs ou anti-Métis.
(...) elle subissait l'humaine condition qui consiste précisément à opposer le refus à la prière et le désir au mépris...
Dolores, Dolores… Pourquoi tant de noirs, hommes ou femmes, s'appellent-ils Dolores ? Peut-être, sûrement, parce que ces esclaves n'avaient pas d'autres moyens de clamer leur douleur ; une douleur sans sexe, une douleur aussi longue que leur propre vie, une douleur qui durerait aussi longtemps que leur propre nom. Dolores, Dolores, en donnant ce nom à leurs enfants, les parents anticipaient, avec une prémonition fatidique, la signification de toute leur existence, douleurs, douleurs… Elle se nommait Dolores, un nom bien choisi, car toute son histoire passée et présente était douleur.
Arrêtez cet appareil, ou je vais perdre tous mes esclaves ! Je savais bien qu'il n'y avait pas moyen de faire affaire avec ces Anglais ! Cela n'a rien à voir avec une machine à vapeur, c'est un de leurs subterfuges pour réexpédier les nègres en Afrique !
Tout ce que j'ai, je l'ai gagné par moi-même, en travaillant dur. Pourtant, on dit que je suis un méchant homme, et même que je jette à la tête de mes esclaves tout ce qui me tombe sous la main! Faux. Je ne leur casse sur la tête que des poteries, des lampes de verre, des objets de cuivre ou des chaises rustiques. Que des choses sans valeur.
(...) l'éternelle tragédie de l'homme, faite de solitude, d'incommunication, d'une inexprimable intranquillité, qui poussent à rechercher un amant idéal, lequel ne saurait être que le miroir - ou le reflet- de nous-mêmes.