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Critique de Alfaric


L'étudiant en médecine Oscar Rimbaud n'aurait jamais dû fricoter avec la jeune et jolie patiente dénommée Hélène Paris, car la belle s'avère être la déesse Athéna en personne qui avec l'aide de sa fidèle chouette Hedwige (^^) l'envoie dans le lointain passé de l'Antiquité servir ses propres desseins… C'est ainsi qu'il se réveille dans la peau d'un capitaine de navire grec dénommé Odyxes ! ^^

Dans ce tome 1, intitulé "Naufragé du temps", le héros est aussi paumé que le lecteur, et pendant pas mal de temps il ne sait pas s'il rêve bel et bien ou s'il lui arrive la même chose que le personnage principal de la série anglaise "Life on Mars"… Mais son équipage grec a subi de rudes avaries lors d'une tempête et doit faire escale dans un port égyptien, et comme il a bon fond il se démène pour ramener tout le monde à bon port malgré les tarifs exorbitants demandé par un armateur escroc semblant sortir du droit du "Cycle de Tschaï"… Il doit réinventer l'alambic et le pastis pour renflouer leurs finances, et leur bonne fortune attire l'attention des espions de Pharaon puis de Pharaon lui-même… To Be Continued ! ^^


Chassez le naturel il revient au galop, on retrouve tous les ingrédients de la SFFF à la Jack Vance chère à Christophe Arleston, et on retrouve les pions humains de puissances qui les dépassent qui doivent jouer un jeu auquel ils ne comprennent rien… On passe donc de la SF à l'Histoire, de la Planète Ythaq à la Méditerranée entre âge de bronze et âge de fer, et des naufragés de l'espace aux naufragés du temps… Et on est toujours dans les codes de la Portal Fantasy, et la private joke sur l'Odyssée subsiste puisque qu'Oscar semble destiné à reprendre le rôle d'Ulysse. J'ai passé de bons moments avec les tomes 1 et 2, et je croise les doigts pour cette nouvelle série de l'auteur ne s'enlise pas ou ne finisse pas en eau de boudin… (chat échaudé craint l'eau froide)
La narration qui fait alterner les deux époques est dynamique, les dialogues sont toujours pleins d'humour et les vannes références fusent, tandis que les situations et les rebondissements font la part belle à la roublardise.
Pour ne rien gâcher, les dessins de Steven Lejeune assisté aux couleurs de Mikl sont très agréables, et comme dans toutes les BD arlestonienne on retrouve quelques traditionnelles cases nichons, fesses, foune…
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