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Critique de Phoenicia
Je redoutais beaucoup ce titre, vu les échos que j'en entendais. Comme quoi, il faut tout de même se faire sa propre opinion et ce qui peut déplaire à certains peut plaire à d'autres.
Je m'attendais à une relation malsaine. A des scènes explicites à outrance. A des longueurs.
Je dois nuancer ces éléments.
Commençons par les personnages. Poppy est indéniablement le point fort de ce titre. Malgré les épreuves, les trahisons, elle reste fidèle à elle-même, à savoir pleine de courage et d'empathie. La voici en proie à beaucoup de confusions entre ses sentiments naissants et la trahison de Hawke / Casteel qui une fois de plus la renvoie à son passé, sa solitude, à ses espoirs douchés. Comme il s'agit du protagoniste principal, on est réellement dans son cheminement de pensée. Quant à Casteel, l'autrice joue sur "la multiplicité des masques" le concernant. Comme Poppy qui cherche à retrouver en lui Hawke et à le distinguer de Casteel qu'elle déteste de prime abord, on a un protagoniste aux personnalités qui d'emblée semblent très variables. C'est simple, on le déteste littéralement au début. Ca a bien failli entraîner pour ma part un abandon de lecture. Ce détachement, cet égo m'énervaient. On était plus proche d'un séducteur que du charmant Hawke. Et pourtant, le miroir se craquelle et on finit par retrouver et découvrir tout à la fois ce personnage.
C'est aussi l'occasion de découvrir bon nombre de personnages secondaires à commencer par Kieran. C'est un protagoniste qu'on apprécie. Par lui, on apprécie Casteel à cause de ce lien qui les unit tous les deux. Je pense deviner un peu ce que l'autrice a prévu le concernant et j'avoue que si ça reste aussi peu subtil et si artificiel, je ne suis pas sûre de trouver ça adéquat. Mais nous verrons.
L'univers reste très dense. L'autrice reprend certains codes de l'imaginaire, les tord et se les approprie. Ici, on découvre ainsi plus d'éléments sur les Atlantiens et les Lycans que l'on compare forcément aux Elevés / Vamprys. A côté, il y a toute cette mythologie, ces dieux endormis, leurs enfants et les lignées qui en découlent. L'autrice nous annonce un monde riche. A tel point qu'on a l'impression au bout de 700 p. d'avoir à peine effleuré ce qu'il nous réserve. Il faut dire qu'on aborde le plus gros bémol de ce titre : l'intrigue.
En effet, sur 700 p. je comprends que certaines aient déploré qu'il ne se passe pas grand chose. C'est une réalité. On n'est plus sur la romance Poppy / Casteel, le comment se refaire confiance et comment être transparent alors que tout est mal interprété. L'action en elle-même en arrière-plan est très lente. Ils doivent se marier, malgré tous les obstacles, que ce soit leur relation mise à mal, l'entourage de Casteel ou encore la réaction du peuple de ce dernier. On a donc beaucoup de scènes d'éclats suivies de beaucoup de scènes très explicites, certaines n'étant clairement pas nécessaires, voire même complètement irréaliste compte tenu de l'action qui se passe à côté. Les Elevés restent en arrière-plan mais sans être trop présents non plus. Ils sont surtout là pour représenter le danger, la fuite nécessaire vers l'Atlantie et aussi pour ouvrir les yeux à Poppy.
Enfin, comme dans le premier tome, on a la sensation de deux fins. On a un épisode épique. Suivi d'une centaine de pages qui amène à une révélation retentissante.
En ce qui concerne qui est Poppy, on reste dans le flou jusqu'à la fin. Et là encore, je ne suis pas sûre d'avoir tout compris. A voir ce que me dit le prochain opus.
Malgré cette intrigue qui clairement manque de substance malgré le nombre de pages, on reste sur une écriture fluide et une histoire qui finit par nous séduire. Les chapitres s'enchaînent assez facilement à mesure que l'on est plongé dans l'histoire et que l'on veut savoir la résolution de tous les enjeux : l'aveu de leurs sentiments, l'identité réelle de Poppy et l'arrivée en Atlantie.
Ma curiosité reste éveillée tout en restant sur la réserve sur d'éventuels développements futurs.
Je m'attendais à une relation malsaine. A des scènes explicites à outrance. A des longueurs.
Je dois nuancer ces éléments.
Commençons par les personnages. Poppy est indéniablement le point fort de ce titre. Malgré les épreuves, les trahisons, elle reste fidèle à elle-même, à savoir pleine de courage et d'empathie. La voici en proie à beaucoup de confusions entre ses sentiments naissants et la trahison de Hawke / Casteel qui une fois de plus la renvoie à son passé, sa solitude, à ses espoirs douchés. Comme il s'agit du protagoniste principal, on est réellement dans son cheminement de pensée. Quant à Casteel, l'autrice joue sur "la multiplicité des masques" le concernant. Comme Poppy qui cherche à retrouver en lui Hawke et à le distinguer de Casteel qu'elle déteste de prime abord, on a un protagoniste aux personnalités qui d'emblée semblent très variables. C'est simple, on le déteste littéralement au début. Ca a bien failli entraîner pour ma part un abandon de lecture. Ce détachement, cet égo m'énervaient. On était plus proche d'un séducteur que du charmant Hawke. Et pourtant, le miroir se craquelle et on finit par retrouver et découvrir tout à la fois ce personnage.
C'est aussi l'occasion de découvrir bon nombre de personnages secondaires à commencer par Kieran. C'est un protagoniste qu'on apprécie. Par lui, on apprécie Casteel à cause de ce lien qui les unit tous les deux. Je pense deviner un peu ce que l'autrice a prévu le concernant et j'avoue que si ça reste aussi peu subtil et si artificiel, je ne suis pas sûre de trouver ça adéquat. Mais nous verrons.
L'univers reste très dense. L'autrice reprend certains codes de l'imaginaire, les tord et se les approprie. Ici, on découvre ainsi plus d'éléments sur les Atlantiens et les Lycans que l'on compare forcément aux Elevés / Vamprys. A côté, il y a toute cette mythologie, ces dieux endormis, leurs enfants et les lignées qui en découlent. L'autrice nous annonce un monde riche. A tel point qu'on a l'impression au bout de 700 p. d'avoir à peine effleuré ce qu'il nous réserve. Il faut dire qu'on aborde le plus gros bémol de ce titre : l'intrigue.
En effet, sur 700 p. je comprends que certaines aient déploré qu'il ne se passe pas grand chose. C'est une réalité. On n'est plus sur la romance Poppy / Casteel, le comment se refaire confiance et comment être transparent alors que tout est mal interprété. L'action en elle-même en arrière-plan est très lente. Ils doivent se marier, malgré tous les obstacles, que ce soit leur relation mise à mal, l'entourage de Casteel ou encore la réaction du peuple de ce dernier. On a donc beaucoup de scènes d'éclats suivies de beaucoup de scènes très explicites, certaines n'étant clairement pas nécessaires, voire même complètement irréaliste compte tenu de l'action qui se passe à côté. Les Elevés restent en arrière-plan mais sans être trop présents non plus. Ils sont surtout là pour représenter le danger, la fuite nécessaire vers l'Atlantie et aussi pour ouvrir les yeux à Poppy.
Enfin, comme dans le premier tome, on a la sensation de deux fins. On a un épisode épique. Suivi d'une centaine de pages qui amène à une révélation retentissante.
En ce qui concerne qui est Poppy, on reste dans le flou jusqu'à la fin. Et là encore, je ne suis pas sûre d'avoir tout compris. A voir ce que me dit le prochain opus.
Malgré cette intrigue qui clairement manque de substance malgré le nombre de pages, on reste sur une écriture fluide et une histoire qui finit par nous séduire. Les chapitres s'enchaînent assez facilement à mesure que l'on est plongé dans l'histoire et que l'on veut savoir la résolution de tous les enjeux : l'aveu de leurs sentiments, l'identité réelle de Poppy et l'arrivée en Atlantie.
Ma curiosité reste éveillée tout en restant sur la réserve sur d'éventuels développements futurs.
