Le Sang et la Cendre, tome 2 : Un royaume de chair et de feu

Waouh
Cela faisait longtemps qu'un roman fantasy ne m'avait tenue en haleine au point de lire une bonne partie de la nuit et de relire 5 fois la dernière page en pleurant parce que ma médiathèque n'a pas encore acheté le tome 3.
Un univers bien construit. Des méchants bien méchants mais qui ne le montraient pas. de la baston. de la guerre. de l'amour. de l'action. Des rebondissements. Franchement je ne me suis pas ennuyée une seconde au long de ces 763 pages.
Poppy vraiment je l'adore. C'est l'héroïne qui fait battre mon coeur. Elle a été utilisée toute sa vie. On lui a menti. Elle a été marquée dans sa chair. On l' a trahie. Et elle trouve le courage et la force de se battre. C'est une vraie guerrière et en même temps elle est pleine d'empathie. Elle peut se montrer gentille, protectrice et par contre avec ses ennemis waouh !
Casteel je l'adore aussi. Tellement brisé. Tellement attachant quand on connaît sa vie. Tellement séduisant.
Kieran c'est mon chouchou aussi.
De l'humour aussi. Beaucoup même.
Des plans à déjouer.
Vivement que je reçoive le tome 3 (oui oui j'ai tenu 6 heures avant de le commander). j'ai hâte de voir Poppy dans ses nouvelles fonctions. Hâte de découvrir si elle et Casteel vont réussir à sauver leurs frères. J'aimerais retrouver aussi Tawny l'amie de Poppy. Surtout hâte de retrouver ce couple d'amoureux.

Une fois que j'ai levé les yeux au ciel 198 fois et pesté contre l'apologie des relations toxiques, je dois reconnaitre que le bouquin est vraiment chouette. le style est agréable, les descriptions bien équilibrées, les (non négligeables) scènes de sexes sont bien écrites, et bien amenées (bon, toujours bien imprégnées de culture du viol avec un protagoniste qui en fait des caisses dans le genre gros mâle alpha et une protagoniste rougissante et soumise, mais c'est pas si pire). le scénario se déroule bien dans l'ensemble, et je trouve intéressant de découvrir une culture différente, un autre monde. On s'emmêle un peu dans toutes les nouvelles créatures et leurs nouveaux pouvoir, mais les développements sont intéressants, et plutôt originaux.
Ce qui m'agace, c'est certains points de la relation Casteel-Poppy. Ce qui est dommage, parce que je soupçonne fortement que c'est précisément ce qui plait a une majorité du lectorat féminin.
Je m'explique : je commence à avoir de la peine pour tous ces héros masculins qui ne servent qu'à faire joli avec leurs gros muscles et à faire de la (très grosse) merde pendant toute l'histoire simplement pour pouvoir ensuite consciencieusement ramper aux pieds de leur parfaite et innocente femme tout en lui prouvant leur inépuisable, indéfectible, infini et éternel désir charnel. Pour qu'enfin, madame, malgré son immense détresse toute justifiée, puisse lui offrir sa rédemption, son amour, sa confiance, son vagin, tout TOUUUUT.
En gros dans ce tome, leur histoire d'amour se résume à Casteel qui culpabilise pendant 500 pages de lui avoir menti et de l'avoir manipulée, tout en lui faisant subir un bon harcèlement sexuel des maisons et en lui mentant. Sauf que ça passe crème, parce que en réalité, elle CREVE d'envie de lui, et est donc secrètement ravie qu'il insiste très fort pour la sauter (culture du viol, tu connais ? pourquoi une femme qui dit non penserait non, hein ? tout le monde sait qu'on ment quand on dit non). Mais elle dit non quand même, parce que… ben il faut bien, sinon on peut pas écrire les scènes où il fait une cour empressée tout en lui susurrant sensuellement qu'il va mourir si il la chope pas. Et si on enlève ces scènes, y'a plus de romance entre eux deux.
Parce que aussi, leur relation… bon, c'est certainement attirant pour les très jeunes gens qui rêvent de passion et tout, mais franchement, j'ai rarement lu un scénario avec une relation romantique si toxique. Vraiment, dans la vraie vie, ce serait un enfer, red flag tout azimut, la fille elle serait partie en courant se faire une psychothérapie, et le mec il serait hospitalisé en HP le temps d'équilibrer son traitement d'antipsychotique. Il est capable de dire des trucs du genre «I've always known you like that i enjoy when you make me bleed » traduisez : « j'ai toujours su que ça te plait que j'aime quand tu me fait saigner », et c'est ce qui plait a notre héroïne.
Aaaah la jeunesse qui pense que c'est sexy de dire un truc pareil. Spoiler : oui, mais non.
Bref, les personnages et leur relation sont tout à fait imprégnés de la culture du viol 2.0 : la fille se bat avec une épée et a une grande gueule, MAIS elle fond devant un gros dominateur qui lui ment et reste une « conquête » pour ce mec, qui rame rame rame, jusqu'à ce qu'elle cède, et finisse par lui « appartenir ».
Comme dirait Britney, Don't you know that you're toxic ?

Attention possibilité de spoilers :
Un excellent livre ! du début à la fin je ne me suis pas ennuyée et j'ai aimé chaque seconde d'évasion que ce roman m'offrait. Ce deuxième tome est encore meilleur que le premier.
Pour commencer Poppy est le personnage le plus badass que j'ai jamais rencontré. Elle sait se battre, ne s'excuse pas pour ses actions, est déterminée, possède une répartie sans nom et ne se laisse pas marcher sur les pieds... mais elle sait aussi montrer ses faiblesses, surtout à Casteel. Elle combat ses cauchemars toutes les nuits, ne laisse pas les répliques acerbes des atlantians l'atteindre. Et l'amour qu'elle porte à Casteel nous submerge. Même si ces deux là ne se sont pas encore dit je t'aime, leur relation est addictive, touchante, réconfortante, je me sens jalouse. Et puis cette fin... on savait que poppy était puissante mais à ce point ? Cette révélation m'en laisse bouche bée.
En ce qui concerne Casteel, il m'a fait rougir plus d'une fois en plus de m'avoir fait succomber à son charme. Il est ténébreux, puissant, fort et parfait pour poppy. Malgré ses erreurs, je pense que poppy à bien fait de les lui pardonner étant donné l'amour incommensurable qu'il ressent pour elle. Ce que j'aime aussi chez ce personnage c'est qu'il a aussi ses faiblesses. Lui aussi doit combattre d'anciens souvenirs douloureux toutes les nuits. Même s'il a mis du temps à s'avouer ses sentiments, de même pour poppy, cela ne rend que plus touchant leur mariage et leur déclaration tant attendue.
L'univers est toujours aussi prenant, voire même plus. En effet, on retrouve le monde des atlantians dans ce roman et parfois la rencontre d'”ascended”. Mais j'ai beaucoup apprécié tous les retournements de situation. de plus, cette fantaisie englobe un univers assez vampirique. Néanmoins on ne tombe pas dans la concurrence typique de twilight entre les loups et les vampires. Au contraire, ici ils sont liés par un lien invisible mais fort. D'ailleurs, je dis avouer m'être un peu plus attachée à Kieran durant ce roman. Mais ce qui reste légendaire est la répartie de poppy.
En bref, un roman qui mérite d'être lu et relu une bonne centaine de fois jusqu'à le connaître par coeur. L'histoire est prenante voire même addictive. le couple principal est juste sublime et nous enivre. Une lecture que je recommande !

Je redoutais beaucoup ce titre, vu les échos que j'en entendais. Comme quoi, il faut tout de même se faire sa propre opinion et ce qui peut déplaire à certains peut plaire à d'autres.

Je m'attendais à une relation malsaine. A des scènes explicites à outrance. A des longueurs.

Je dois nuancer ces éléments.
Commençons par les personnages. Poppy est indéniablement le point fort de ce titre. Malgré les épreuves, les trahisons, elle reste fidèle à elle-même, à savoir pleine de courage et d'empathie. La voici en proie à beaucoup de confusions entre ses sentiments naissants et la trahison de Hawke / Casteel qui une fois de plus la renvoie à son passé, sa solitude, à ses espoirs douchés. Comme il s'agit du protagoniste principal, on est réellement dans son cheminement de pensée. Quant à Casteel, l'autrice joue sur "la multiplicité des masques" le concernant. Comme Poppy qui cherche à retrouver en lui Hawke et à le distinguer de Casteel qu'elle déteste de prime abord, on a un protagoniste aux personnalités qui d'emblée semblent très variables. C'est simple, on le déteste littéralement au début. Ca a bien failli entraîner pour ma part un abandon de lecture. Ce détachement, cet égo m'énervaient. On était plus proche d'un séducteur que du charmant Hawke. Et pourtant, le miroir se craquelle et on finit par retrouver et découvrir tout à la fois ce personnage.
C'est aussi l'occasion de découvrir bon nombre de personnages secondaires à commencer par Kieran. C'est un protagoniste qu'on apprécie. Par lui, on apprécie Casteel à cause de ce lien qui les unit tous les deux. Je pense deviner un peu ce que l'autrice a prévu le concernant et j'avoue que si ça reste aussi peu subtil et si artificiel, je ne suis pas sûre de trouver ça adéquat. Mais nous verrons.

L'univers reste très dense. L'autrice reprend certains codes de l'imaginaire, les tord et se les approprie. Ici, on découvre ainsi plus d'éléments sur les Atlantiens et les Lycans que l'on compare forcément aux Elevés / Vamprys. A côté, il y a toute cette mythologie, ces dieux endormis, leurs enfants et les lignées qui en découlent. L'autrice nous annonce un monde riche. A tel point qu'on a l'impression au bout de 700 p. d'avoir à peine effleuré ce qu'il nous réserve. Il faut dire qu'on aborde le plus gros bémol de ce titre : l'intrigue.

En effet, sur 700 p. je comprends que certaines aient déploré qu'il ne se passe pas grand chose. C'est une réalité. On n'est plus sur la romance Poppy / Casteel, le comment se refaire confiance et comment être transparent alors que tout est mal interprété. L'action en elle-même en arrière-plan est très lente. Ils doivent se marier, malgré tous les obstacles, que ce soit leur relation mise à mal, l'entourage de Casteel ou encore la réaction du peuple de ce dernier. On a donc beaucoup de scènes d'éclats suivies de beaucoup de scènes très explicites, certaines n'étant clairement pas nécessaires, voire même complètement irréaliste compte tenu de l'action qui se passe à côté. Les Elevés restent en arrière-plan mais sans être trop présents non plus. Ils sont surtout là pour représenter le danger, la fuite nécessaire vers l'Atlantie et aussi pour ouvrir les yeux à Poppy.
Enfin, comme dans le premier tome, on a la sensation de deux fins. On a un épisode épique. Suivi d'une centaine de pages qui amène à une révélation retentissante.
En ce qui concerne qui est Poppy, on reste dans le flou jusqu'à la fin. Et là encore, je ne suis pas sûre d'avoir tout compris. A voir ce que me dit le prochain opus.

Malgré cette intrigue qui clairement manque de substance malgré le nombre de pages, on reste sur une écriture fluide et une histoire qui finit par nous séduire. Les chapitres s'enchaînent assez facilement à mesure que l'on est plongé dans l'histoire et que l'on veut savoir la résolution de tous les enjeux : l'aveu de leurs sentiments, l'identité réelle de Poppy et l'arrivée en Atlantie.
Ma curiosité reste éveillée tout en restant sur la réserve sur d'éventuels développements futurs.

La vie que Poppy avait connue, tout ce qu'elle croyait savoir sur son monde, s'est écroulé. Ce qu'elle pensait être ses protecteurs sont en fait des monstres se nourrissant du sang des enfants, l'amour de sa vie est en fait le prince d'un royaume ennemi et elle n'est pas l'élue mais une prisonnière et un pion. Quel sens va-t-elle maintenant donner à sa vie alors qu'elle peut désormais faire des choix par elle même ?

Ce second tome démarre franchement doucement et il faut attendre les
200 dernières pages pour que ça bouge véritablement et que l'on retrouve de l'action, du mystère et des retournements de situation.
Les 500 premières pages sont dédiés à l'histoire d'amour entre Poppy et Casteel. J'aime bien un peu de romance dans les histoires, et je n'ai rien contre un peu d'érotisme non plus, mais il ne faut pas que ça soit au détriment du scénario. Surtout qu'au départ on parle très peu de sentiment. Poppy se pose beaucoup de question, entre trahison, devoir, amour et désir, elle ne sait plus trop où elle en est. On l'a comprend, on ressent de l'empathie pour elle. Par contre l'auteur a beaucoup de mal à humaniser Casteel. En plus de lui faire faire des choses hyper violente sans ciller, il passe son temps à ne parler que de désir sexuel. On ressent comme un malaise, comme une relation malsaine entre eux. Genre male puissant qui fait ce qu'il veut d'une pauvre femme qui ne peut contrôler ses pulsions sexuelles dès qu'elle voit son corps parfait... Et l'auteur qui en rajoute des caisses, qui se répète encore et encore. Je crois qu'on a déjà bien saisit à la lecture du premier tome, à quel point le prince d'Atlantie est beau, musclé, avec des yeux dorés et un parfum de pin et d'épices, et à quel point Poppy se sent emplie de désir physique dès qu'elle le voit... Les répétitions, les scènes de sexe qui finissent par ne plus rien apporter d'autres qu'un sentiment de malaise, finissent par être lassant.
Heureusement ils finissent par avouer leur sentiment réciproque et l'on peut espérer que l'auteur passe un peu à autre chose. Petit à petit au fil des aveux plus personnels on apprend à aimer un peu mieux Casteel, à comprendre ses fêlures. Il est quand même plus intéressant comme ça que comme brute épaisse ou comme mâle alpha sur de son charme physique ou comme macho qui ne pense qu'au sexe même quand la femme en face de lui dit non.
L'histoire mériterait d'être un peu plus équilibrée. J'ai dévorée les dernières pages où l'action, les révélations sur la nature de Poppy ou sur le royaume d'Atlantie et les sentiments s'enchainent. Alors que certains passages répétitifs me faisaient soupirer. Peut être à trop vouloir mettre d'érotisme, une fois sur deux malvenu, l'auteur perd un peu son fil de l'histoire.

Ce n'était pas sans appréhension que j'avais commencé la série, n'étant pas une adepte de l'autrice, mais le tome 1 avait su peu à peu me conquérir et me ravir avec de gros relents à la Sarah J. Maas. Ce tome 2 fut encore plus fort. Il offre vraiment la synthèse de ce que j'aime dans les fantasy teintées de romance que proposent ces autrices. Un superbe moment !

La fin du tome 1 avait totalement relancée l'intrigue, bouleversant les fondations même de l'univers qu'on avait pris plaisir à découvrir. C'est sur ces nouvelles bases que l'intrigue reprend ici. Cette fois, aux côtés de Cas (Hawke) et Poppy, nous allons de l'autre côté du voile. Au cours d'un long road-trip qui permettra au duo de faire face à ses nombreuses émotions, l'autrice va nous conduire en plein coeur du royaume des Atlantiens. Un délice ! L'intrigue mélange une romance extrêmement bien écrite qui prend le temps de se développer et un approfondissement de l'univers plus que bienvenue pour satisfaire notre curiosité. J'ai adoré !

L'élément romantique est toujours ce qui me fait un peu peur dans ce type d'histoire tant cela peut facilement tomber dans le niais. Ce n'est pas du tout le cas ici. L'autrice exploite les conséquences des mensonges précédents et conserve la relation très piquante des deux héros. C'est extrêmement savoureux. Malgré la grande attirance qu'il y a entre eux, tout n'est pas résolu en deux coups de cuillère à pot, loin de là. Poppy donne beaucoup de fil à retordre à Cas et ce dernier va enfin sortir de son rôle de mauvais garçon pour montrer toute l'ampleur de ce charisme qu'on avait bien senti en lui. Ainsi va naître une superbe romance, où chacun saura montrer ses crocs à l'autre, où chacun aura énormément de respect pour l'autre, ses sentiments et ses capacités, le tout avec un tension sexuelle à couper au couteau et de forts jolis scènes érotiques venant nous enflammer. Excellent !

A cela se couple en plus une forte thématique politique car amener Poppy en territoire Atlantien n'est pas sans répercussions. J'ai aimé découvrir ce peuple multiple à travers ses yeux, avec leurs traditions, leurs croyances, leurs liens avec les Lycans, leur histoire et leurs secrets. J'ai aimé que Poppy ne soit pas facilement accepté et que le projet de mariage de Cas soit compliqué et pas facilité par son entourage. Ainsi bien qu'il conduise Poppy jusque chez lui, les nombreuses pauses en cours de route ont permis de rencontrer des lieux et personnages nécessaires à faire grandir l'histoire. J'ai aimé son duo avec Kieran, la rencontre avec son "presque père" Alastir, celle avec le père de Kieran Jasper ou encore avec sa soeur Vonetta. On sent que se constitue un vrai petit groupe autour d'eux pour les appuyer (ou non) dans leur démarche, leur lutte contre l'ancien peuple de Poppy.

D'ailleurs toutes les révélations sur l'univers de cette histoire m'ont plu ici. J'ai aimé la complexité qui s'entrevoit dans les noeuds entre les différents peuples issus des Dieux, cette façon dont mythes et légendes s'entremêlent avec L Histoire sans savoir où est le vrai du faux. Une magie puissance se dévoile de plus en plus autour de Poppy avec des manifestations attendues (son pouvoir) ou inattendues (lors d'une certaine cérémonie ou lors d'un voyage dans une drôle de forêt). Tout cela tisse une toile de plus en plus riche où j'espère bien voir prochainement les Dieux encore endormis entrer en scène pour éclairer toutes les hypothèses qui se forment dans ma tête sur les Vamprys, les Elevés, les Atlantiens et bien sûr sur Poppy et sa famille qui se tiennent au milieu de tout cela.

L'autrice offre ainsi un mélange entre romance, politique et légende assez fascinant dans ce tome auquel viennent s'ajouter de belles et impressionnantes scènes d'action bien dosées et bien choisies. On n'a pas une action débridée mais plutôt quelques scènes puissantes et marquantes où attaques, batailles et trahisons ont encore plus de poids. C'est d'ailleurs plutôt bien écrit, notamment pour la bataille que j'ai eu le sentiment de vivre de l'intérieur, même si ce fut bref. C'est fort agréable d'avoir une héroïne forte tête, avec du répondant et qui sait se battre comme une guerrière, pas seulement avec ses pouvoirs. C'est fort appréciable d'avoir en pendant un héros qui n'est pas qu'une tête couronnée mais un homme possessif au sang chaud, qui sait aller se battre en première ligne et n'hésite pas à se mouiller les mains. Un duo éclatant sur les champs de batailles !

Malgré sa longueur, c'est quand même un joli pavé, Un royaume de chair et de feu fut donc une lecture addictive où après avoir été jetée la tête la première dans la mêlée, je me suis vite délectée des échanges piquants des héros et de leur rapprochement sensible pour devenir un de mes couples préférés de ce type d'univers. le mélange entre politique, action et légende a été du plus bel effet sur moi malgré une autrice qui ménage ses effets et distille parcimonieusement ses informations. L'attente jusqu'au prochain tome va être terrible après la dernière révélation (bien que je l'avais vu venir). C'est définitivement l'une de mes histoires préférées en Fantasy New Adult désormais !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Je n'avais que moyennement apprécié le tome 1 mais ce tome 2 ne l'a vraiment pas fait.

Et pourtant, il avait plus que bien démarré pour moi. On en apprend enfin plus sur cet univers qui avait été délaissé dans le tome 1. Et quel univers ! Il est vraiment plein de promesses, il a un potentiel énorme !

Mais voilà, plus j'avançais et plus je retrouvais la plume de cette auteure qui ne m'enchante pas du tout. Poppy, qui est la narratrice de l'histoire, ne fait que se répéter tout le temps et l'auteure utilise exactement le même vocabulaire. Il doit y avoir la moitié du livre qui pourrait être effacé qu'on comprendrait toujours l'histoire.

Bref, arrivée à un peu moins de la moitié, c'est le désenchantement total, l'histoire ne tourne qu'autour du couple et du sexe, au détriment de tout le reste et j'ai trouvé ça totalement inintéressant. En plus de ça, je n'ai pas aimé la vision du sexe par l'auteure, elle utilise constamment les mots "indescent" et "obscène", elle rend l'acte sale selon moi, c'est vraiment pas mon délire.

J'ai donc abandonné ne voyant plus aucun intérêt à ce livre. Je ne pense pas être le public cible, j'ai préféré allé voir ailleurs et laisser complètement tombé cette saga...

Mon avis lecture : ce second tome est tout simplement sublime ! Je n'arrivais pas à le lâcher une seconde. Dès que j'avais un moment à moi, je me plongeais automatiquement dedans sans voir les minutes et même les heures passées. J'appréhendais la suite de cette histoire en m'inquiétant au sujet de l'évolution de la relation entre Poppy et Casteel. J'avais craint que ce soit long et lourd entre eux, mais ce n'a pas été du tout le cas à mes yeux. Tout s'est construit et consolidé naturellement avec le temps, les épreuves traversées et la lourdeur de la menace qui trône sans cesse au-dessus de leur tête. L'évolution avec les autres protagonistes est tout aussi grandiose, j'en ai d'ailleurs un dans le collimateur que je n'apprécie vraiment pas. J'ai de gros doutes à son sujet et pour être honnête, je ne le sens absolument pas. Affaire à suivre. Par ailleurs, j'ai cru comprendre qu'il y aurait quatre tomes en tout pour cette saga littéraire.  Alors, il me tarde déjà d'avoir la suite, à tel point que j'ai envie de l'acquérir en version originale avant de pouvoir avoir celle de chez De Saxus ! C'est un méga, ultra coup de coeur littéraire. 

Une incroyable histoire d'amour qui ne tiendrait pas une seul seconde si le mec était moche.

J'avais lu le tome 1 que j'avais trouvé sympa, sans plus. comprendre par là que je n'ai pas attaqué ce tome 2 en fan de la série. Mes craintes apparues dans le dernier acte du tome 1 se sont confirmées ici : oui, on arrive dans une énième histoire copiée-collée de trop de romans YA à base de créatures mythiques (si rares qu'on en croise à tous les coins de rues), de relations malsaines entre un homme et une femme, d'héroïne Mary-Sue au dernier degré et d'énième histoire de prophétie/élue signant là une grande paresse scénaristique.

Au niveau de l'intrigue, c'est bien simple : ça a l'air d'enfin bouger un peu vers la page 250 pour retomber ensuite, et ça s'agite mollement vers la fin. Sinon ce ne sont que d'interminables dialogues redondants à base soit d'exposition du lore pauvret, soit de "j'va t'manger la mounette"
Sur les péripéties, l'autrice n'a clairement pas le temps des trente secondes nécessaires pour lire une page wikipédia sur l'équitation, le fonctionnement d'une arbalète, d'une bataille, ou bêtement d'un combat. Tout ceci n'a aucune crédibilité tellement c'est du n'importe quoi (depuis quand des archers tirent dans une mêlée par exemple ?)
Au niveau personnages, ceux-ci sont clichés au dernier degré. Les secondaires sont des persos-fonction sans âme parfaitement interchangeables. Les deux principaux sont cantonnés à ce qu'ils sont sans évolution. Et ce qu'ils sont ? Des adolescents bourrés d'hormones. Leurs préoccupations sont centrés sur leurs désirs physiques. Alors admettons : Penellaphe n'a que 19 ans et s'éveille à la sexualité (dans un contexte ou le consentement est une notion bien fou, soit dit en passant), mais l'autre, là, sérieux ? le mec a 200 ans mais peine durement à contrôler sa quéquette, c'est fou. Je passe sur le fait que c'est quand même vachement glauque pour des mecs si vieux d'être attirés par des gamines, parce que c'est quand même un fait récurrent dans ce genre de livres. Apparemment, c'est valide parce qu'ils ont l'air jeune et sont beaux. Je... non, je ne vais même pas m'étendre là-dessus tellement c'est glauque. On notera en passant que toute l'attirance de Poppy pour le gars est à base de "il é tro bo !" parce qu'au final, elle ne connait rien d'autre de la psyché du gars : sans surprise vu qu'il n'est rien d'autre qu'un beau mec déballant des quantités de remarques beauf dignes d'un film Camping. Ah si, quand même : elle voit qu'il aime bien son copain Kieran (enfin, c'est dit surtout, parce qu'on ne le voit pas tant que ça, ou ici ça relève de bien aimer un meuble.) Pis il a tué plein de gens, parce qu'l est dark quand même. Pis il est trop fort à la bagarre et quasi immortel. C'est vrai que ça en fait des choses pour tomber amoureuse, wahou !

Niveau style, c'est assez pauvre. Si on touchait un euro chaque fois que Poppy parle du sourire de Casteel Tuche, non seulement on pourrait se rembourser le bouquin, mais aussi s'en racheter une paire de bonne qualité. Et comme le roman tourne en rond, se répétant sans cesse, les nombreux défauts de style sautent davantage aux yeux. Qu'on ne me dise pas que c'est bien écrit. Non,ça ne l'est pas. Un Three Dark Crowns, par exemple, est bien pire au niveau style, mais ça ne veut pas pour autant dire qu'ici c'est bon. Sans même parler qu'on pourrait tronquer le roman d'au moins la moitié sans que ça n'affecte l'histoire tant il ne se passe rien. Parfois, on a l'impression que l'histoire n'est qu'un prétexte à des scènes de sexe de très mauvaise qualité. Notre Tuche de 200 ans devrait en savoir davantage sur le plaisir féminin, hors ici on y va à coup de fourrage de dinde avec ses gros doigts, mais au secours ! Rien n'est crédible quant aux réactions de Poppy à ce niveau, et j'ai mal pour les jeunes femmes qui vont lire ça en pensant que c'est la norme. (Si tu dis non et qu'il y va quand même, et que toi tu as du plaisir, ça ne veut PAS dire que c'est ok. Un non, c'est un non. Point barre)

Bon, ma revue est déjà trop longue au vu de la piètre qualité de ce bousin. Je vais aborder un dernier point valable aussi pour le tome 1 : que c'est ridicule de donner des noms approximatifs aux créatures ! Des Vamprys au lieu de vampire ? Des Atlantiens au lieu d'Atlantes ? C'est quoi au final ? Leur version Wish ?

Pour conclure je dirais deux choses : ce bouquin me donne l'impression de n'avoir été écrit que pour faire rentrer de la thune. Je ne peux pas croire que l'autrice ait écrit ça avec passion tant c'est convenu, inutilement lent et fade. Et deuxième point : il est temps qu'on arrête d'écrire ce type de livre à la gloire des relations toxiques, et des trigger warning en début de roman n'y changeront rien. Je ne dis pas qu'on ne peut pas écrire de relation toxique, bien au contraire, mais il faut arrêter de les mettre en valeur.

Alors, sans nul doute, je ne suis pas le public cible, mais un mauvais livre reste un mauvais livre. J'ai lu il y a peu La Petite Fille qui aimait Tom Gordon et qui ne m'a pas transporté. Ok, ce livre n'était pas pour moi, mais pour autant rien à redire sur sa qualité intrinsèque. Ici, Armentrout nous inflige un énorme pavé indigeste dont l'intrigue tient en deux lignes, ode aux relations malsaines (mais j'imagine que si vous êtes beau, vous pouvez vous passer des notions de consentement. C'est ça, hein, la morale de l'histoire ?)

Je ne lirai bien sûr pas l'interminable suite à venir. J'ai plus intéressant à faire, comme récurer ma salle de bains ou faire la litière de mes chats.

Mais que dire ? Un vrai coup de coeur !
J'avais entamé le premier tome un sur un avis mitigé, avant d'être subjuguée par la fin.
Et bien le tome 2 est bien au dessus de mes attentes ! J'ai été embarquée du début à la fin

La plume de l'auteure est juste magnifique, poétique et terriblement réaliste en même temps.

J'ai tellement apprécié ce roman que je ne pourrais pas dire tout ce que j'ai aimé dans une simple critique !
Alors je vais être synthétique

J'ai adoré la manière dont les sentiments de Poppy et Casteel se développent. C'est tellement sincère, tellement beau et douloureux.
On comprend les craintes de ces personnages, mais la façon dont ils vont les surmonter est juste splendide

Concernant l'histoire : le mélange mythologie, fantasy et romance est merveilleusement bien réussi.
On se laisse si facilement emporter par l'intrigue que les 760 pages se lisent finalement très vite.

Et alors la fin... L'une des fins les plus haletantes que j'ai connu ! L'attente du prochain tome va être looooongue

Un véritable coup de coeur, aussi bien pour l'histoire que pour les personnages de Poppy et Casteel

A dévorer sans plus attendre