Je ne peux pas te perdre. Ni maintenant. Ni jamais.
"You're perfect for me," I whispered in my own language.
- C'est tout ce que j'aurai toujours besoin d'entendre.
- Ces trois petits mots ?
- Rien que ces trois mots.
— Kat ?
Elle se retourna.
— Quoi ?
Je souris et ses yeux gris étincelèrent.
— Tu as conscience que j’adore les défis ?
Elle émit un petit rire et me montra son majeur dressé avant de repartir vers la porte.
— Moi aussi, Daemon. Moi aussi, lâcha-t-elle par-dessus son épaule.
Je la regardai s’éloigner en me disant qu’elle était aussi belle de face que de dos.
Oui, j’aimais les défis. Et je ne perdais jamais.
Il y avait autre chose que je savais : elle n'était pas mienne pour le moment, mais elle le serait un jour.
Mais je n'avais pas eu le choix. Elle pouvait me détester, j'espérais même que ce soit le cas, comme ça, elle ne viendrait plus par ici. Je sentais que cette fille ne pouvait nous attirer que des ennuis. Des ennuis dans un bel emballage avec un joli nœud sur le dessus.
Le pire, c'est qu’elle était exactement le genre d'ennuis que j'adorais.
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But if I didn't stop now, I wouldn't stop ever. And even thought I was prone to moments of "great dickdom", as Kat would say, it wasn't right. Not under these conditions. Not on a freaking couch.
Not when her life was in my hands.
And I kept messing up with her. I was the one who traced her and led an Arum to her at the library. I was the one who pissed her off and all but chased her into a street. I was the one who exposed our kind. I was the one who was repeatedly putting her in danger.
So I said tge only thing that came to mind. The only thing a knew that could snap both of us back into a cold, harsh reality.
I forced my lips into the half smile I knew always got under her skin and said, "You're barely glowing now."
- Ce n'es pas grave. On peut oublier tout ça ? S'il te plait ?
Elle tortillait une mèche de cheveux entre ses doigts. La déception me brûlait l'estomac.
- Je ne peux pas oublier. Et toi non plus.
Kat quitta la librairie avec des tonnes de livres. Et elle affichait ce beau sourire que je ne lui voyais que rarement. Elle babillait sur les romans qu'elle avait achetés et mon silence ne semblai pas la déranger.
Elle était heureuse.
- On n'est pas faibles, s'exclama-t-elle. Et c'est notre planète que tu squattes, je t signale. Un peu de respect, mon pote.