AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Le voici enfin ce tome 20... Dans le tome précédent on pouvait se demander qui surviendrait en premier du Grand Soir ou de la fin du monde, mais ici ils ont lieu conjointement car « N'est pas mort ce qui à jamais dort et au long des ères étranges peut mourir même la Mort ».

C'est l'Union Sacrée entre Réformistes et Révolutionnaires pour parvenir à la capitale avant la fin du monde, et après avoir affronté conjointement une dernière horde de monstres lovecraftiens ils découvrent une capitale déserte car après après vampirisé les victimes le Chaudron de Dagda a vampirisé les bourreaux ! (quand tu sacrifies des pans entiers de la population juste pour retarder l'échéance, il ne faut pas s'étonner que fatalement vienne ton temps ! Toutes ressemblances avec le train des illusions et des mensonges hypercapitalistes qui fonce dans le mur des réalités ne sont absolument pas fortuite du tout) Après une ultime confrontation avec son père Balor, Largo Llyod le révolutionnaire tente le tout pour le tout quand ses partisans venus de l'Amberground tout entier se sacrifient pour faire disjoncter le Chaudron de Dagda, mais en tant que nouveau Spartacus que peut-il face à la monstruosité du Système qui n'a rien à envier à celle Cthulhu ?
De son côté Lag Seeing apprend les derniers secrets d'Akatsuki du Head Bee Loptr Sendak qui pour ne pas sombrer dans la folie s'est transformé en Zarbie... A quoi bon essayer de maintenir en place l'inique système mis en place par la ploutocratie mondiale qui utilisait un Grand Ancien comme soleil artificiel, vu que l'impératrice n'a pas d'héritier pour lui succéder et que la population n'est plus assez nombreuse pour alimenter l'inhumain Chaudron de Dagda ? le système est toujours plus fort que toi : comme il ne sert à rien de le perpétuer ou d'essayer de le changer, il faut lui en substituer un autre !


C'est très (trop ?) riche en métaphores et en symboles, et le destin christique du héros était inscrit dans la série depuis beaucoup de tome, mais la magie du mangaka transforme tout cela en message d'espoir : n'attendons plus rien de la ploutocratie mondiale incapable de produire autre chose qu'un système inique qui destiné à son seule profit nous conduit fatalement aux ténèbres, construisons donc un autre système dont le coeur ne sera pas l'argent roi mais nous-mêmes !
Une série qui fera forcément partie de mon best-of quand j'en ferais un (et pas impossible que je lâche à seconde lecture la 5e étoile ^^), avec un scénario bien élaboré et des graphismes particulièrement soignées. Et pour ne rien gâcher un auteur joliment cultivé puisque que dans cet ultime tome il nous offre encore des clins d'oeil à la mythologie celte, à la mythologie germanique, à Frédéric Chopin, Maurice Sendak, Rieko Nakagawa, Yuriko Yamawaki, Shel Silverstein...
Commenter  J’apprécie          220



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}