13 reasons why (Treize raisons)

Je sais. Je sais ce que vous pensez. À mesure que je vous parle, je me dis la même chose.
Un baiser ? Un simple ragots à propos d’un baiser, et voilà ce que tu as fait ?
Non.
Un simple ragots à propos d’un baiser, et un souvenir que je suis chéri ça a été un an anéanti. Un simple ragots à propos d’un baiser. Et on m’a collé une réputation à laquelle les gens ont cru est réagi en conséquence.
Et parfois un simple ragots à propos d’un baiser peut faire boule de neige.
Un simple ragots à propos d’un baiser, et ce n’est que le commencement.

Ma respiration s’apaise peu à peu.
La tension dans mes muscles se relâche.
Alors, un petit bruit sec dans les écouteurs.
Un long souffle d’air.
Je rouvre les yeux vers la lune étincelante.
Et Anna, la voix chaleureuse : Merci.

–Vous avez raison.Je sais.
-Je ne comprends pas pourquoi tu es si pressé de partir, tout à coup.
–Parce qu’il faut que je pense à la suite.
Si rien est amené à changer, alors il faut bien que je prenne une décision, non ?
-Anna et du coup est-ce que tu parles ?
-Je vous parle de ma vie, Mr Porter.
Une porte s’ouvre
-Hannah, attends .
Puis se referme [...]
Je suis dans le couloir.
Il ne me suit.
Il me laisse partir
Je crois pourtant avoir été très explicite, mais personne ne me court après pour m’arrêter. [...] Beaucoup d’entre vous était là, mais pas suffisamment. Et ça… c’est ce que j’avais besoin de découvrir. [...]
Donc voilà c’est fait. [...]
Et je suis désolé.

« Génial ! C’est super, Justin. Parce que si lui n’a rien fait de mal, et si tu n’as rien fait de mal, alors je n’ai rien fait de mal non plus.
Et tu ne peux pas savoir à quel point je regrette d’avoir bousillé la vie de cette fille.
Mais je l’ai fait, pourtant. J’y ai contribué, en tout cas. Et et toi aussi.
Non tu as raison, tu ne l’as pas violée. Ni moi non plus. C’est lui. Mais toi… Et moi… Nous l’avons laissé faire c’est notre faute. »

La dernière fois que je me suis senti aussi proche de quelqu'un, d'un être en proie à une lente agonie, c'était le soir de la fête. Le soir où j'ai vu les deux voitures se percuter à un carrefour non éclairé. Mais sur le moment, comme maintenant, j'ignorais que je voyais quelqu'un en train de mourir.

Certains considèrent sans doute que tu as bien fait de me choisi. Je ne pense pas. Ou plutôt, reformulons les choses autrement. Je ne crois pas que mes « fesses » -comme tu dis - aient été le facteur décisif. Je crois que le facteur décisif a surtout été... la vengeance.
(…)
Mais le vrai problème n'est pas ta motivation, Alex. Même s'il va bientôt en être question. Le problème c'est le changement d'attitude des autres quand ils voient votre nom sur une liste stupide.  (p.47)