Je n’aime guère m’appesantir sur le passé, mais il arrive, même lorsque mon esprit est occupé, que ces deux scènes m’effleurent l’esprit, réclamant mon attention comme des enfants négligés. Je commence à me demander si elles n’ont pas une signification secrète que je n’ai pas encore réussi à déchiffrer.
L’être humain a besoin de tendresse. Comme il a besoin de boire et de manger.
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis.
Il m’appelle même sa « vieille frappadingue ». Mais c’est comme ça ; quand on est mère, on ne peut pas s’en empêcher. C’est dans les gènes. C’est ainsi que nous sommes faites.
Il n’y a rien de plus ennuyeux que les parents qui vous rebattent les oreilles avec les prouesses de leur progéniture.
On rentre à la maison avec des sacs pleins à craquer, on déballe le tout sur le plan de travail et on reste un bon moment près de l’évier à contempler la vaisselle de notre petit déjeuner en solitaire, qu’on n’a toujours pas faite. Mais la vie continue et quoi qu’il advienne, il faut bien manger.
Rien de pire que ces femmes qui ne savent que hennir ou glousser .
Apprendre à s’aimer : vivre seule et heureuse consacre un chapitre entier au rapport entre l’estime de soi, l’élégance et l’attention que l’on porte à son corps. Une femme qui fait des efforts pour se montrer sous son meilleur jour prend de l’assurance et paraît forcément plus attirante aux yeux de son entourage.
Moins on en dit, mieux on se porte.
Il y a des hommes à qui ces attentions ne viennent même pas à l’esprit. Ce n’est pas vraiment leur faute. C’est juste l’une de ces petites différences entre les sexes. Comme le fait que les femmes conduisent mal et qu’elles ne sachent pas lire une carte. En réalité, les deux sexes sont complémentaires. C’est pour cela qu’ils ont besoin l’un de l’autre.