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Critique de Senna


Pauvre Isaac Asimov, à peine sorti son livre qu'il devient obsolète. Même le plus le plus grand visionnaire de la planète n'aurait pu imaginer la chute de l'Empire soviétique. « Destination cerveau » a été publié en 1987 et deux ans plus tard, paf, le chute du mur de Berlin entraîne la fin de l'URSS. Cela dit, le dirigeant actuel russe refait son petit empire en annexant des territoires, sans oublier la gouvernance des pays voisins.
Son roman « Destination cerveau » est un mélange de récit d'espionnage de la guerre froide et de Sciences. Tout au long du livre, l'auteur n'a cessé de mettre en avant les querelles entre ces deux blocs dont les différences culturelles et sociologiques sont éternelles. Même aujourd'hui, ces rivalités existent toujours.

J'ai lu juste avant « Le voyage fantastique » et j'avais un peu d'appréhension. Je ne souhaitais pas revivre la même aventure narrée de façon différente. Vingt années se sont écoulées entre l'élaboration des deux ouvrages. de ce côté-là j'ai été content de voir qu'Isaac Asimov ait rendu une autre copie.

En préambule l'auteur nous explique qu'il a détesté « Le voyage fantastique ». Écrit un peu sous la contrainte et ayant eu beaucoup de succès grâce au film, Isaac Asimov souhaitait réécrire un roman plus ou moins similaire, mais à sa sauce. On pourrait résumer les ingrédients de ce livre par de l'humour, de l'amour, des personnages attachants, du suspens, de l'espionnage et surtout de la hard science. Sur ce dernier point, l'auteur nous en étale jusqu'à l'écoeurement – enfin c'est que j'ai ressenti, car l'histoire peine à avancer –, des descriptions de théories, de biologies à ne plus finir. Bien qu'il soit pédagogue, ce voyage dans l'un des neurones m'a paru interminable, ce qui est dommage.
Du côté de l'humour, ce sont surtout les citations récurrentes de Dejhnev qui m'ont bien fait rire. Les personnages sont très bien travaillés. Toutefois, j'émettrais un si mineur (ça change des bémols), Morrison est américain et converse avec les autres en russe. le hic, c'est qu'il faut être vraiment calé pour comprendre le langage scientifique dans une autre langue, ce qui ne pose pas de problème. Ceci n'est qu'une insignifiante chose qui m'a interpellé.
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