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Critique de Figal


Figal
29 décembre 2023
Les Dieux eux-mêmes est l'un des rares romans d'Asimov à ne pas appartenir à ses deux grandes séries, à savoir les Robots et Fondation.
Paru en 1972 en trois parties, il sort la même année en version roman et rafle tous les prix.
L'auteur part du postulat de la découverte d'un échantillon de plutonium très particulier, qui n'est pas censé exister sur Terre, *ce qui amène à la découverte d'un système fournissant de l'énergie en quantité illimitée. *
La première partie est conforme à ce qu'a déjà produit Asimov par le passé, avec du factuel et des relations entre personnes de pouvoir, des rivalités entre scientifiques, des querelles d'egos.
Il n'en est pas de même de la suite, lorsqu'il se met à décrire de façon assez inattendue une civilisation extraterrestre qui a pour originalité de comporter trois genres. Même si à force, on a droit à des réactions très (trop ?) humaines !
Dans la dernière partie, qui a pour cadre une Lune qui est habitée (l'histoire se déroule grosso modo un siècle dans le futur), Asimov se lâche carrément, nous décrivant une civilisation lunarite sexuellement débridée (en même temps assez raccord avec le début des années 70, mais de la part d'Asimov ben je m'y attendais pas !) J'ai bien aimé cette partie qui à mes yeux était mieux rythmée que les autres, et qui m'a fait penser à Heinlein avec son Histoire du Futur.
Une bonne lecture au final, qui n'a pas vieilli, ce qui n'est pas évident quand on se projette dans le futur, j'y ai retrouvé des thèmes toujours d'actualité, à côté de passages empreints d'intemporalité.
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