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Critique de oblo


Prix Nebula et prix Hugo de l'année 1972, prix Locus de l'année 1973, Les dieux eux-mêmes apparait dès lors comme un must-have de la science-fiction. Naturellement, le pedigree de l'auteur parle pour lui aussi. Il faut le dire, enfin : la lecture tient toutes ses promesses.
Divisé en trois parties, le roman narre d'abord l'incroyable découverte d'un scientifique, Hallam, qui déduit alors l'existence d'un monde parallèle avec lequel la Terre vient d'entrer en relation, par l'échange mutuel d'énergie. Cet échange est prolifique pour la Terre puisque l'énergie est gratuite : mais un autre jeune scientifique, Lamont, met en garde contre cet apport a priori extraordinaire.
La deuxième partie nous entraine dans le para-univers, où l'on découvre alors des êtres dont la substance et le système organisationnel est radicalement différent du nôtre. A tel point, d'ailleurs, que la lecture devient bien souvent absconses mais aussi poétique. Ces êtres forment des trios, qui rassemblent un(e) Emotionnel(le), un(e) Parental(e) et un(e) Rationnel(le). La troisième partie se déroule sur la Lune où continue cette recherche sur la Pompe - le système énergétique inter-mondes - qui apparait réellement comme une menace et une formidable opportunité.
La notion de progrès est évidemment au coeur du roman, mais il faut aussi distinguer toute la richesse de l'imaginaire asimovien, notamment dans la deuxième partie, qui mêle habilement la profusion et la poésie. Bien entendu, en cela, Asimov satisfait amplement nos envies d'ailleurs et de découvertes.
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