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Critique de Acidus


A l'inverse d'un Philip K. Dick, Isaac Asimov est, selon moi, meilleur dans des formats longs que courts. Je conserve un mauvais souvenirs de certaines de ses nouvelles dont l'ignoble recueil « Cher Jupiter ». Sur la quatrième de couv', l'éditeur Denoël vend « Quand les ténèbres viendront » comme le meilleur recueil d'Asimov et c'est effectivement un des plus intéressants que j'ai pu lire à ce jour.


« Quand les ténèbres viendront » se compose de vingt nouvelles, plus ou moins longues, classées par ordre chronologique. On commence donc par la nouvelle éponyme publiée en 1941 pour finir par une autre, « Ségrégationniste » éditée en 1967. Il est donc intéressant d'observer l'évolution du style de l'auteur et son inspiration. C'est justement sur ce point là que va se porter ma critique. On remarque à mi-parcours une rupture quant à la qualité de ses écrits. Ses huit premières nouvelles sont brillantes, inventives et palpitantes. En revanche, à partir de « Les mouches » (1953), on constate une baisse de régime avec des histoires moins passionnantes, plus faciles car moins inspirées. On peut éventuellement y voir une corrélation entre cette baisse qualitative et le fait qu'elles soient plus courtes. En dehors de « La machine qui gagna la guerre », ces dernières nouvelles sont dispensables et anecdotiques.


En conclusion se recueil d'Isaac Asimov est fort sympathique même si je lui aurais amputé une bonne moitié de ses nouvelles. le petit « plus » de cette édition sont les préfaces ornant chacune des histoires, écrites par l'auteur lui-même, expliquant leur genèse.
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