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J'ai apprécié :

L'histoire : Elle est classique mais efficace durant les trois quarts du roman. Si on omet les maladresses, elle est même addictive.

Peter : Il est attachant ce qui pousse à lire la suite pour savoir s'ils vont le sauver ou non. Et vu les personnages censés le secourir… le stress a été là jusqu'au bout.

Krystle : C'est l'archétype de la mère protectrice, mais elle est attachante. Avec son fils, elle est sans doute l'un des personnages les plus réussis du roman.
La chute. J'ai apprécié le dénouement à défaut d'avoir apprécié la dernière ligne droite y menant. Après je ne peux pas en dire beaucoup plus sans spoiler.

J'ai regretté

Les maladresses : A cause de la tournure incorrecte de certaines phrases, je suis sortie de ma lecture.
La dernière ligne droite. La tension s'effiloche sur les derniers chapitres. le rythme ralentit, les défauts deviennent plus visibles et les incohérences sautent aux yeux. Résultat, la fin perd de sa splendeur. Je referme le livre avec un goût amer en bouche. Et c'est bien dommage.

Sam : Il est lisse pendant les trois quarts du livre, puis il devient carrément lourd à la fin avec sa misogynie envers Krystle. Ses commentaires sur la mère ne servent à rien. En plus, pourquoi il la ramène à sa condition de femme ? Il aurait très bien pu la traiter comme une civile au lieu de nous balancer son sexisme à la figure.

Le syndrome de la femme dans le frigo : le principe ? Tuer ou blesser gravement un personnage féminin pour appuyer la tragédie personnelle vécue par le héros et accentuer sa haine à l'encontre du méchant. Ici, Mark a vu sa femme et sa fille mourir de la main de Vincent. du coup, il a sombré dans l'alcool et veut la mort de l'assassin de sa famille. Les soucis ? Déjà, il aurait pu sombrer pour de multiples raisons sans avoir à éliminer ses proches. Ensuite, son alcoolisme est mal géré. Je veux dire, il n'a pas l'air de souffrir plus que ça du manque alors qu'il est quand même à bout. Enfin, sa confrontation avec Vincent est ratée. Si encore elles avaient été sacrifiées pour développer la psychologie de Mark… sauf que non. Et puis, arrêtez de tuer des femmes pour donner un passé ténébreux à vos personnages masculins.

Le syndrome Psychose. Je ne sais pas s'il existe, mais le coup de la mère qui chuchote au fils de tuer, c'est quand même l'un des clichés les plus vus et revus. Pourquoi est-ce toujours la mère ? Est-ce qu'à un moment donné, le méchant ne pourrait-il pas écouter son père ? Ou s'inventer quelqu'un d'autre sans que cela ne retombe encore sur la mère ? le pire ? C'est que jusqu'à ce qu'elle apparaisse, je trouvais Vincent pas inintéressant. J'aimais bien l'idée qu'il déteste l'humanité. Par contre, j'étais moins fan du fait que les femmes souffrent plus avec lui.

Verdict : Je déconseille.
Lien : http://indechaines.fr/2019/0..
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Dès les premières pages,on entre de suite dans le vif du sujet. Un roman qui se déroule dans une atmosphère sombre et angoissante.
On a qu'une envie,tourner les pages pour savoir ce qu'il va se passer.
On ressent le gros travail de recherches que l'auteur a dû faire tant les personnages sont psychologiquement aboutis.
Les descriptions sont un vrai plus car on peut se faire plus facilement une idée du décor.
Moi qui ne suis pas fan de romans noirs,j'ai de suite accroché et j'ai adoré ce roman.
On a parfois du mal a croire que c'est là le premier roman de cet auteur .
Pour un premier roman,c'est une belle réussite et on peut dire que David atcock a fait fort.
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Si je ne trouve pas mieux, je crois que ça sera ma lecture coup de coeur 2021.
Elle le serait sans les petites coquilles qu'il reste dans l'ouvrage parce que sinon tout y est.
L'horreur de certaines descriptions qui m'ont amenés le haut le coeur. le suspense, la peur, la tension.

On se demande si Mark Sanders va réussir à sauver ce petit garçon qui s'est fait enlever.
Au fils des pages, on découvre les horreurs que le kidnappeur fait subir à ses victimes. Pourquoi Mark a sombrer dans l'alcoolisme. le courage d'une mère aussi.

Un très bon moment de lecture je l'aurai dévoré en moins d'une semaine.
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J'ai fini Dusty pas plus tard que ce matin, après une journée de lecture (et demi) et ma foi, c'est un roman que je suis contente d'avoir lu. J'avais quelques appréhensions, comme toujours quand je vois dans le résumé que ça se passe dans les années 60, que je n'ai pas beaucoup retrouvées dans le roman, à mon sens il est intemporel au final, les téléphones en moins. de temps en temps, quelques détails sont là pour rappeller les choses, l'arrivée de l'ordinateur dans les locaux de la police par exemple. C'est plutôt marrant de voir les "anciens" se dépatouiller avec le matos. L'autre appréhension, comme toujours lorsqu'il s'agit d'une histoire avec un tueur en série : la personnalité du personnage sera-t-elle originale ? Sera-t-il aussi fou que je l'espère en lisant le résumé ?

Bref, donc on va cette fois suivre Mark Sanders dans une traque au tueur sur son invitation forcée. le déclenchement de cette nouvelle enquête alors qu'il était en "retraite" alcoolisée est l'enlèvement d'un nouveau gamin devant chez lui. Voilà. Les dés sont jetés et l'angoisse commence à monter. le p'tit va-t-il survivre ? le flic va-t-il retrouver l'enfoiré ? Comment tout ça va-t-il se dégoupiller ? Pourquoi ces deux là sont-ils si proches au final ? Que s'est-il passé ?

J'ai trouvé l'histoire intéressante, même si à mon goût, après des tas de lectures du genre, ça n'est pas sorti du lot. Un genre de classique du genre quoi. Plaisant à lire, ça y a pas de doute.
Je dois cependant saluer le travail sur le personnage de Mark. Même si c'est déjà vu, c'est un perso assez déconcertant, monsieur j'bois à m'en pisser dessus, qui réussi à passer au dessus pour les besoins de l'enquête et de sa vengeance. Un arrière goût du flic de monsieur Mercedes (dont j'ai honteusement oublié le nom... shame shame on me...) pour ceux qui connaissent, et ça m'a plus énormément. C'est peut-être le personnage que j'ai préféré au final alors que d'habitude, ce sont les psychopathes. C'est dire que le travail sur Mark est réussi.

On repassera sur les clichés femmes/sexisme, qui sont pour moi "normaux" à cette époque, on peut pas effacer un demi-siècle juste pour la sensibilité des lecteurs, j'suis désolée, donc à mon sens, même si ça peut titiller, ça a toute sa place dans l'ouvrage. de toute façon, j'ai bien ressenti que c'était "exagéré", pour l'époque justement.

Le personnage du tueur m'a un peu titillée. Parfois il est extra, parfois il m'a soulée mais kekchoz de bien. Surtout sur la fin en fait. Probablement dû à se personnalité multiple ou à la Norman Bates, et dans ce cas , encore une fois, le travail de David est réussi. Un tueur soulant, malsain, gamin, capricieux, sadique... Un bon mélange. M'a aussi fait penser au fameux, au grand, au démoniaque Buffalo Bill dans le "silence des agneaux"... sur beaucoup de points et ça, j'ai aimé. Cependant, il n'a pas les mêmes penchants que sieur Bill, ça va encore plus loin ! Et ça, mec, j'adore. (enfin, j'devrais pas mais on s'en fout, c'est ma chronique. Oké.)

Le personnage de la maman, Krystle est à mes yeux parfait. Une mère "courage" des années 60, qui doit combattre l'Homme pour retrouver son gamin, qui va même tâcher de s'y prendre seule. Elle a des émotions que j'ai rarement retrouvées dans d'autres ouvrages, fortes, humaines... Enragée et déterminée, faible et forte... D'un chapitre à l'autre elle n'est jamais la même, et qui le serait, si on enlevait son gamin ? Un chouette perso.

Les scènes "gore" ou horrifiques sont réussies, malaisantes, dégueulasses, horribles à cause du palier rarement franchi chez les auteurs (quand ça touche aux gosses savez...), un autre bon point pour David.

Un dénouement innatendu (bien qu'un peu long à arriver avec les dialogues à sens unique du tueur), là aussi, par rapport à d'autres ouvrages, un cap est passé, on est loin d'une fin à la dizney, bien loin, et même plus, en bonus, une genèse à un tout autre personnage très connu que j'ai adoré voir poindre ! Encore un point pour l'auteur.

J'ai soulevé quelques maladresses, tant dans la mise en page (peut-être est-ce uniquement sur l'édition kindle ?) que parfois dans certaines tournures de phrases, mais ça n'a en rien gâché la lecture. Au contraire, on a une plume extrêment simple et fluide, sans volonté d'en mettre plein la vue avec des mots et expressions inadaptées, c'est un plus malgré les petits défauts.

En bref, un roman qui se lit tout seul, avec une certaine originalité. J'en suis contente.
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Je n'ai pas réussi à entrer parfaitement dans l'univers de ce roman malgré le fait que ce genre-là m'attire. Beaucoup d'agacements envers certains protagonistes. le facteur déclenchant du tueur est assez basique et ne m'a pas non plus permis de comprendre ses choix. J'ai apprécié la mère de famille au départ dans sa douleur et ses attentes où elle commence à perdre pied avant de se raviser pour sauver son fils, mais même là, je n'ai pas été embarqué par son désir de le retrouver. Mark aurait mérité une fin plus épique vu son passif avec le tueur. Lorsque les motivations du tueur sont révélées, son personnage devient assez terne, les clichés peuvent être passionnants et parfois, on ne peut pas vraiment passer au-dessus pour certains genres, ce n'est pas un reproche que je pourrais lui faire. Je n'ai pas accroché.

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Cela faisait un moment que Dusty était dans ma PAL numérique, et ma panne de lecture s'étant (enfin) éclipsée, j'ai pu rallumer ma Kindle. Lorsque j'ai acheté Dusty, je me suis fiée à la couverture d''abord que j'ai trouvée magnifique. le résumé quant à lui est évasif et ne nous apprend pas grand chose.

Nous sommes à Dusty, petite ville du Texas. Peter, un jeune garçon vivant seul avec sa mère est enlevé. Il semblerait que ce soit l'oeuvre d'un tueur en série qui opérait durant l'année de l'élection de JFK. Mark Sanders qui, à l'époque, enquêtait sur cette affaire, va être amené à reprendre son service. Sa femme et sa fille ont justement été tuées par ce tueur. Il a, depuis, sombré dans l'alcoolisme. Il va alors être animé d'une rage impressionnante pour tenter de retrouver Peter, et surtout le retrouver en vie.

Je m'arrête là pour l'histoire. Dusty est un thriller qui se lit plutôt bien. le rythme est bon, et pendant les trois quarts du livre on tourne les pages sans s'en rendre compte. David Atcock tient bien son lecteur en haleine. Malgré quelques incohérences de débutant, Dusty a été une bonne lecture pour moi. L'histoire tient la route, et le suspens est bien là. Ceci dit, la fin aurait méritée d'être un peu mieux amenée, mais personnellement cela n'a pas entâché ma lecture. Les personnages sont bien travaillés même si certains points auraient pu être développés davantage, comme par exemple l'alcoolisme de Mark. Je m'explique, au début du roman, Mark est dans un état pitoyable, ivre du soir au matin. Et lorsqu'il reprend du service, on dirait que cette addiction a complètement disparu et sans aucun problème, ce qui semble un peu invraisemblable. Peut être que la psychologie du tueur aurait pu être davantage exploitée également. Surtout que la motivation de ce tueur est des plus originales.

Dusty est le premier roman de l'auteur, aussi je lui pardonne bien volontiers toutes ces petites "erreurs". En attendant, j'ai littéralement dévoré ce livre et si vous aimez les thrillers, les années cinquante et les tueurs en série, rendez-vous à Dusty !
Lien : https://aubazaardeslivres.bl..
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Un bon thriller avec l'ambiance exquise des fifties de l'amérique Texane. On suit le duel d'un déséquilibré en guerre contre un flic coriace qui n'est pas sans rappeler Bill Hodges, figure emblématique de Mr Mercedes de Stephen King. Je n'ai pas trouvé le tueur très crédible, les scènes de gore en revanche sont au poil
Lien : https://mellecupofteabouquin..
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