La vie de sainte Thérèse d'Avila

La douleur était si vive que je gémissais, et si excessive la suavité de cette vive doueur qu'on ne peut désirer qu'elle cesse et que l'âme ne se contente plus qu'en Dieu.

On eût dit que sa mort ne la concernait pas, tant elle semblait uniquement occupée à bénir et consoler : le miracle de l’amour achevait sa métamorphose.

Précieux silence : c’est en lui que l’âme étreint Dieu, que Dieu étreint l’âme et l’instruit ; de même que le temple de Salomon s’édifia sans qu’on entendit aucun bruit, c’est en silence que le Seigneur édifie en nous ses demeures.

Teresa de Jésus et trois ducats ce n’est rien, mais Teresa de Jésus, trois ducats et Dieu, c’est tout.

Ce sont les plus humbles d’entre vous qui sont les plus parfaites, et non point les privilégiées de l’oraison et de l’extase.

L’humilité, c’est être dans la vérité.

Une seule personne vraiment bouillante de l’amour de Dieu est plus utile que beaucoup d’âmes tièdes.

Trouble est vain,
Peur est vaine.
Tout s’achève
Dieu ne change point
La patience
Triomphante.
Qui a Dieu
Possède tout.
Dieu seul suffit.

Mais la voix humaine vibre moins loin que ne le fait une âme branchée sur Dieu par la prière.

Dieu nous garde des saints renfrognés.