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Citations sur Les p'tites chroniques (3)

À POIL !!! À POIL !!!

Quel est « l’innocent », dites-moi, qui un jour décida et propagea la nouvelle qu’une femme poilue, c’était pas beau ?
Pourquoi « un » ? Ben, forcément, ça peut être qu’un homme sur ce coup-là !!!

Moi, j’verrais assez l’histoire remontant à des temps immémoriaux ! Pourquoi pas à l’ère de Cro-Magnon, hein ?
Quoi ? C’est pas possible ! Ben, on peut pas savoir, d’abord ! Alors, on va dire que ça remonte à cette époque-là !

Imaginons… j’ai dit !!!
Cro Magnon, tranquillement installé devant sa caverne, profite de tailler ses silex, par un beau dimanche ensoleillé, jour de repos bien mérité !
Ah bon ! Ils n’avaient pas de jours de repos ? Y a quelqu’un qui peut témoigner de ça ?
C’est moi qui écris, c’est moi qui décide ! Non, mais !!!

Donc… Cro, taille, profitant de son jour de repos !!!
Cra, son épouse, assise à ses côtés, regarde les ébats des mammouths au loin, rêvant d’une petite sieste douce et câline, avec son homme...

Quoi, encore ? Ça n’existait pas en ce temps-là… des hommes doux et câlins ? De ceux qui font pas ça en quinze minutes chrono, cause qu’y sont pressés, un rendez-vous… tu comprends ???
Ah ! Comme maintenant, alors !!!

Mouais ! Mais là, c’est pour une autre séance ! Perdons pas le poil de l’histoire !!!

De toute façon, Monsieur est occupé… donc, pas de sieste !!! Et puis, lorsqu’il taille... faut pas le déranger, le monsieur ! Et puis, même que demain, il va faire le marché ! Euh… il va à la chasse !!! Et il faut qu’il soit en pleine forme, l’homme ! La chasse à cette époque-là… c’était pas une partie de plaisir !
Sans jeu de mot !!! Non, non, vraiment !
......
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LETTRE AUX HOMMES

Moi, je m’appelais Sakura, je pesais le modeste poids de trois cents grammes pour une vingtaine de centimètres... j’allais avoir un mois...

À peine agée de quinze jours, on m’a enlevé du pelage de ma maman pour me jeter à la rue parce que je gênais... Ma maman était allée courir dehors et avait donné naissance quelques temps plus tard à des petits chats dont on ne voulait pas... ce que sont devenus mes petits frères et sœurs, je ne sais pas... lorsqu’on m’a trouvée, j’étais toute seule... dans la rue depuis un ou deux jours, sans doute...
Une dame m’a ramenée chez elle, mais elle ne pouvait pas me garder, elle avait un chat qui ne m’acceptait pas et sans doute malgré sa gentillesse n’avait-elle pas envie de prendre en charge un chat aussi petit... elle a trouvé une autre dame qui m’a prise, mais voilà... dehors... j’avais attrapé un virus qui s’est attaqué à mes yeux...
La première dame avait acheté un collyre pour mes yeux qui coulaient... ils ne l’ont même pas ouvert pour essayer de me soigner... je pense qu’ils n’ont pas voulu se charger d’un animal malade, alors je suis retournée à la rue de nouveau. Avertie de mon abandon, elle m’a retrouvée dehors devant leur appartement, ma récupérée et s’est rendue au centre commercial pour essayer de me faire adopter avant de finir à la SPA où j’aurais été euthanasiée ! Il faut dire que j’étais pas très jolie à voir ce jour-là, maigrichonne, apeurée, affamée, les yeux tous collés et miaulant sans arrêt... mais, à part ça, j’avais un joli pelage, tout blanc avec quelques taches grises sur le dessus....
Et mes « futures » maîtresse et petite maîtresse sont passées à ce moment-là... elle a écouté la dame, qui était vraiment triste de ne trouver personne pour me prendre... a dit qu’elle avait déjà trois chats et qu’elle ne pouvait en prendre un autre, surtout si jeune et en mauvaise santé... mon destin était scéllé... mon départ pour la SPA programmé...
......
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L'AUBERGE SANGLANTE

La route du Puy à Aubenas est belle et agréable en cet après-midi d’été, bordée en majeure partie de sapins. Parfois la lande apparaît au détour d’un virage, puis disparaît, laissant de nouveau place aux sapins.
Ça et là, des maisons isolées.
Quelques kilomètres après le Puy, rapidement avalés en voiture, nous arrivons à l’auberge de Peyrebeille !
Après une dizaine de minutes d’attente, la visite commence...

Une porte basse ouvre sur la cuisine. Une table en bois, massive, occupe presque toute la pièce ; la fenêtre toute petite ne laissant entrer que peu de lumière, la pièce est sombre. Sur la gauche, une étagère en bois où s’alignent des assiettes décorées. L’âtre est très grand, une immense marmite y trône ; un mannequin, représentant la femme Martin, est assis à côté ; deux autres mannequins, représentant Martin et le valet Rochette se tiennent debout près de la fenêtre. Derrière eux, on peut voir une baratte - instrument servant autrefois à battre la crème pour faire le beurre.
Les murs sont nus, pas de rideaux aux fenêtres ; dans la cloison entre la cuisine et la salle à manger, un trou... Sur la gauche, on aperçoit la salle à manger pour les clients de passage. Petite et sombre comme la cuisine, plus petite même me paraît-il, avec une table massive également, occupant presque tout l’espace. Au fond de la salle, une porte donne sur... un immense four !
Les chambres, au nombre de trois ou quatre sont à l’étage ! On y accède par une porte basse dans la cuisine, et un petit escalier en bois, sombre et rude permet d’y monter ; quelques marches et on y est. Aux trois-quarts de l’escalier, à gauche, une espèce de remise sans porte, si sombre que l’on n’arrive pas à distinguer l’intérieur. Lorsque l’on se retourne dans l’escalier, on voit une énorme poutre au-dessus de la porte de séparation avec la cuisine ; en haut de l’escalier, un petit couloir avec les chambres de chaque côté.
On peut les imaginer, ne pouvant les visiter, sombres comme les autres pièces de la maison, petites avec des fenêtres minuscules, sans grand confort, certainement peu de mobilier, une paillasse pour se reposer. Sur la droite de l’escalier, un palier avec une niche en bois ; en face de la niche, une porte donnant accès à une immense grange, et au milieu... une guillotine !
......
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