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Critique de gavarneur
Je pense d'abord au poème De Lamartine, puis au roman de Toussaint, et il y a aussi celui de Kawabata (que je crois bien ne pas avoir lu). le lac, donc ; à la rigueur lac tout court : il semble bien que pour faire romantique, poétique ou romanesque il faille le lac, et non la cime.
Pour le sportif le sommet semble un objectif plus estimable, mais vu du haut aussi le lac est admirable, et finalement Louis Audoubert m'a fait prendre conscience que j'aimais ces lacs pyrénéens pour eux-mêmes. Qu'on les prenne comme il le propose comme but d'excursion, qu'on y pratique la baignade (je connais des braves qui en font un système, jusqu'à près de trois mille mètres d'altitude) ou la pèche sportive après des acrobaties pleines d'inconscience, ou qu'on y admire d'en haut le reflet du ciel et des rochers, les lacs font une grande partie du charme des Pyrénées.
Le livre est instructif : "bon sang, mais c'est bien sûr!" me suis-je exclamé quand il m'a appris que les parties calcaires étaient par nature bien moins favorables à la création de lacs que les massifs cristallins.
Il est agréable à feuilleter : une photo par page, plus des cartes simples mais claires. Et il dit tout ce qu'il faut pratiquement savoir pour réaliser les marches, et ce qu'il faut avoir lu pour avoir envie de les faire.
Le petit inconvénient est qu'il couvre la chaine entière, et qu'un second tome a exploité le succès du premier, alors qu'on n'a en général pas la possibilité de voir en un temps raisonnable de la Méditerranée à l'Atlantique tout ce qu'un volume nous donne envie de visiter.
Pour le sportif le sommet semble un objectif plus estimable, mais vu du haut aussi le lac est admirable, et finalement Louis Audoubert m'a fait prendre conscience que j'aimais ces lacs pyrénéens pour eux-mêmes. Qu'on les prenne comme il le propose comme but d'excursion, qu'on y pratique la baignade (je connais des braves qui en font un système, jusqu'à près de trois mille mètres d'altitude) ou la pèche sportive après des acrobaties pleines d'inconscience, ou qu'on y admire d'en haut le reflet du ciel et des rochers, les lacs font une grande partie du charme des Pyrénées.
Le livre est instructif : "bon sang, mais c'est bien sûr!" me suis-je exclamé quand il m'a appris que les parties calcaires étaient par nature bien moins favorables à la création de lacs que les massifs cristallins.
Il est agréable à feuilleter : une photo par page, plus des cartes simples mais claires. Et il dit tout ce qu'il faut pratiquement savoir pour réaliser les marches, et ce qu'il faut avoir lu pour avoir envie de les faire.
Le petit inconvénient est qu'il couvre la chaine entière, et qu'un second tome a exploité le succès du premier, alors qu'on n'a en général pas la possibilité de voir en un temps raisonnable de la Méditerranée à l'Atlantique tout ce qu'un volume nous donne envie de visiter.
