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Critique de Tandarica


Ce superbe volume de poésie est traduit de l'allemand par Eva Antonnikov et comporte en couverture une gravure (1940) du Hongrois Ámos Imre.

Simplicité lumineuse d'une plume sensible, des poèmes aux couleurs de l'exil, aux cris retenus, mais forts du désir de vivre : « Enferme-nous/Seigneur/dans la paix » (p. 39). Des motifs bibliques ou issus de la tradition juive sont très présents dans les poèmes.

Des poèmes éloges aussi, à Paul Celan (p. 23), à Heinrich Heine (p. 24), à Bobrowski Johannes (p. 25), à Pablo Neruda (p. 26), à Czernowitz, sa ville natale (p. 89 -103).

Dans le texte « Tout peut servir de motif » Rose s'interroge : « Pourquoi j'écris ? » (p. 92). Si au début la réponse est « parce que les mots me dictent : écris-nous. », la fin est empreinte du doute de la consolation : « Pourquoi j'écris ? Je ne sais pas » (p. 97).

La poétesse entend se construire un véritable « Temple de papier » (p. 61) :

Seuls quelques mots
sont restés
mots étrangers
Ailes Amour Calme

Je les écris
sur le mur du temple
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