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Critique de Baldrico


Paul Auster est un auteur formidable, mais je n'ai pas éprouvé le même éblouissement que dans L'invention de la solitude.
Dans la première partie du livre, on retrouve cette finesse d'analyse des rapports humains. La complexité des rapports entre les êtres, dans laquelle rien n'est stéréotypé, est rendue dans toute son infinité. Tous les humains, y compris soi-même, y conservent leur part de mystère. Jamais nous ne sommes certains d'avoir acquis une connaissance sur nous-mêmes et encore moins sur les autres. D'où une réflexion sans fin. On pense à un Woody Allen un peu moins fantaisiste et débridé, mais peut-être plus profond.
Mais la deuxième parie, celle dans laquelle il y a davantage d'action, m'a moins convaincu. J'ai eu une impression de déjà vu, dans un mélange de roman noir et de comédie de moeurs. Pourquoi les Américains ressassent-ils sans fin les scènes d'errance et de déglingue? Je n'en sais rien, mais il faut désormais du génie pour surprendre le lecteur avec du neuf sur ces thèmes. Tout le monde n'a pas l'inventivité de Pynchon ou de Foster Wallace.
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