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Critique de gill


Je relis régulièrement "les contes du chat perché". J'y prends toujours un grand plaisir.
C'est un livre, je crois, auprès duquel, l'âge venant, on aime à venir se rassurer.
Périodiquement, je me replonge dans l'oeuvre de Marcel Aymé.
J'ai naturellement une prédilection pour son théâtre dont certaines pièces, mais pas toutes, sont de véritables chefs-d'oeuvre.
Ma préférée est sans conteste : "Lucienne et le boucher".
Parfois je vais piocher, "du côté de chez Marianne", quelques unes de ses si fines et si plaisantes chroniques.
Le fleuron de ma bibliothèque est un recueil de nouvelles intitulé "en arrière".
Il a été dédicacé, en 1950, à Émile Juvin, avec un cordial souvenir de Marcel Aymé.
Lorsque l'envie me prend de me replonger dans un de ses romans, je me fais violence pour ne pas choisir, une fois de plus, "la table aux crevés", "Gustalin" ou "Uranus".
Il m'a fallu un jour, pour accéder à ce fameux texte maudit , "les jumeaux du diable", casser ma tirelire et acheter un de ces précieux volumes de la "Pleïade".
Mais que l'on se plonge le plus profondément dans l'oeuvre de Marcel Aymé, qu'on la parcourt dans tous les sens, de toutes les manières, on part forcément des contes pour inéluctablement y revenir.
J'ai longtemps trouvé ça injuste et réducteur.
Comme j'avais tort.
"Les contes du chat perché" est un de ces livre rares qui accompagne une vie entière.
Il a été mille et mille fois disséqué, découpé, exposé, expliqué et défini.
Là-haut, la clope au bec et le sourire aux lèvres, Marcel Aymé ne dit rien.
"On n'a pas le droit de décourager les bonnes volontés !"
Peut-être que, fait de ressenti, il s'interprète d'autant de façons différentes qu'il peut se lire.
Ce bestiaire fantaisiste, présenté par Marinette, la plus blonde et par Delphine, qui a les plus grands yeux, m'appartient.
J'en jurerai.
Il a surgi de la ferme de Tante Nini, à Flottemanville au pont-Cochon.
Même l'éléphant, puisqu'il n'est que la petite poule blanche qui s'est transformée, même la panthère puisqu'elle est une amie, ramenée de voyage, par le canard.
Instinctivement on aime "les contes du chat perché"....
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