AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de pollulux


Dans Mon âme, mon frère, Gaël Aymon réutilise les prénoms donnés dans ses précédents romans : Camille, Yanis, Laura... On suit donc l'histoire de Camille, une adolescente à profil littéraire scolarisée en seconde dans un lycée d'excellence à Paris, afin de rentrer ultérieurement dans une école prépa littéraire. Camille a trouvé l'amour auprès de Yanis, un camarade qu'elle a connu au collège : ils ne vont pas dans le même lycée mais arrivent à dégager du temps après les cours pour se voir. Enfin il arrive parfois que Camille sèche. Ses résultats scolaires finissent par s'en ressentir. Camille promet de se reprendre. Une crise identitaire pointe alors le bout de son nez : un tourbillon d'émotions et de questionnements la submerge. La découverte de l'amour l'interroge sur ce sentiment : elle va finir par se sentir aussi emprisonnée dans cette relation que lorsque ses parents décident de l'espionner. tout devient irrespirable. Est-ce cela l'amour? Elle a des qualités littéraires mais à quoi cela sert-il ? Pour en faire quoi? Elle va s'éloigner quelques temps en Normandie auprès de sa tante et les événements qui vont se produire là-bas vont l'aider à trouver des réponses à ses questions et à faire des choix nécessaires pour poursuivre sereinement vers sa vie d'adulte. C'est un roman agréable qui je pense, parlera beaucoup aux adolescents. Je n'ai pas été transportée à titre personnel : j'ai par exemple préféré Ma réputation ou encore Oublier Camille. Je trouve peut-être que lorsque l'on traverse une vraie crise identitaire, un éloignement ne suffit pas à tout résoudre car souvent c'est un chemin long et tortueux. Malgré tout le scénario reste plausible et les sentiments, les émotions sont justement décrits.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}