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Critique de Annabelle19


Le Joker, libéré de l'asile d'Arkham, entreprend de récupérer la ville de Gotham, qu'il considère comme sienne, semant mort et chaos sur son passage. le narrateur de l'histoire, Johnny Frost, est celui qui lui sert de chauffeur, un simple outil pour le Joker, mais que l'on voit se prendre au jeu de plus en plus, grisé par son désir de devenir "quelqu'un".
En plus du Joker, on rencontre d'autres célèbres ennemis du Batman : Harley Quinn, Killer Croc, le Pinguoin et Double Face.... Et aussi Batman lui-même, bien sûr, car qui d'autre que lui pourrait mettre un terme à la folie destructrice du Joker ?
J'ai beaucoup apprécié l'attention portée à la psychologie des principaux personnages, à savoir le Joker et Johnny Frost. D'un côté, on a Frost, un simple suiveur mais qui veut désespérément jouer dans la cour des grands, au point de prendre le risque de voler trop près du soleil. de l'autre, le Joker, totalement imprévisible, à la fois fou furieux, psychopathe qui se complait dans le sang, et personnage en psychose permanente, qui cache ses incertitudes derrière son large sourire et son aplomb à toute épreuve. Drogué aux pilules, il est obsédé par Batman, à qui il parle comme s'il était un petit démon perché sur son épaule. On ne voit pas beaucoup l'homme chauve-souris dans ce comics et, pourtant, il est toujours là quand même, dans la tête du Joker, qui se sent épié par lui et qui, peut-être, commet la plupart de ses crimes uniquement pour les exposer à son ennemi juré.
Dans la lignée de celui de Christopher Nolan, ce Joker-là est un fou sans limites, un malade, de bien des manières, dont la violence monte crescendo au fil de l'histoire.
Il y a quelque chose d'un film, dans ce comics, d'ailleurs : les scènes s'enchainent avec rythme et fluidité, on imagine vraiment l'histoire prendre vie sous nos yeux.
Pour ce qui est des dessins, rien à redire non plus, c'est réaliste, sombre et froid. On entre dans l'esprit du Joker, dans son quotidien, et c'est évidemment très sanglant.
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