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Critique de ALDAMO21


Beau et subtil !
Voilà les premières impressions qui ont jailli après avoir refermé ce roman et d'y avoir été happé.
Il faut dire que Saphia Azzeddine, est restée intacte depuis « Confidences à Allah ». Et à mon grand plaisir, elle n'a rien perdu, dans son écriture, de sa verve, de sa fougue, de ses mots crus mais vrais.
Sa plume est toujours aussi affutée, très mordante lorsqu'il s'agit de décrire la société actuelle. Parfois, presque à la limite de la caricature, mais je lui pardonne ses petites maladresses excessives.
Car c'est « la patte » de Saphia lorsqu'il s'agit de bien griffer la bourgeoisie, étant sur son terrain de prédilection.


Je profite pour ouvrir une parenthèse.
Dans son dernier livre « Mon père en doute encore » qui est un superbe hommage à son papa, Saphia se livre un peu. Et c'est grâce à ses petites confidences, que j'ai mieux compris pourquoi elle aimait si bien égratigner « le bourgeois. »


Peut-être que la naissance sous X, n'est pas assez développée, mais qu'importe. le roman est puissant et l'histoire de Marie-Adélaïde est captivante et exaltante.
Une jeune femme rebelle, arrogante, violente parfois, dont j'aurais voulu lui mettre quelques claques, de temps en temps.
Mais une Marie-Adélaïde tellement vivante et attachante, lorsqu'on découvre, derrière sa carapace, ses blessures et sa colère, ce qui nous donne envie de la prendre dans nos bras et la bercer.
Je ne raconterai pas tout le roman.

Mon plus beau passage, c'est la confession de la mère, très déchirante, émouvante et superbement bien écrite. Et cette fin surprenante, inattendue, comme Saphia sait nous l'offrir, pareil que la fin d'un autre de ses beaux romans « Bilqiss ».


C'était par une journée pluvieuse où je n'avais rien d'autre à faire que d'écouter la pluie ruisseler sur les toitures et rouler sur le macadam.
J'ai lu ce beau roman, pire encore je l'ai aspiré, par petites gorgées …
Ou c'était d'une seule traite, sans reprendre mon souffle …
Je me suis enivré !

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