C'est le deuxième roman de l'auteur que je lis et deux fois que ces polars comportent une couleur et en fouillant sa bibliographie, j'ai vu que c'était un peu sa marque de fabrique tout comme des polars courts mais très efficaces.
Tout part d'une fuite dans un immeuble de cinq étages à Paris. Une fuite qui occasionne des dégâts au troisième où on découvre un meurtre. On va petit à petit découvrir chaque locataire et leurs petits travers.
On va surtout suivre Galien Rivière, le locataire du cinquième, fils du propriétaire, oisif ou fainéant, que son père cherche à expulser par tous les moyens. Un personnage principal qui n'inspire pas spécialement la sympathie.
En très peu de pages, l'auteur nous offre une intrigue efficace, avec une galerie de personnages, qui offrent des petites intrigues et traite de nombreux thèmes comme les migrants, le chômage, la vengeance, le harcèlement, la violence policière lors des manifs, les black blocs et leurs débordements...
Beaucoup de thèmes d'actualité, qui vu le nombre de pages, sont malheureusement survolés, plus pour décrire tel ou tel personnage que pour émettre un avis dessus.
Noir côté cour vous fera passer un bon moment de par son intrigue resserrée et l'efficacité de ce polar, tirant clairement sur le roman noir.
Je lirai d'autres romans de l'auteur car j'aime sa plume minimaliste et sans avoir de coup de coeur, je ressors à chaque fois ravie de ma lecture.
Je remercie les éditions Jigal pour leur confiance.
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