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Critique de Guylaine


Dans cet essai, Gaston Bachelard nous explique comment, au fil du temps, le feu a influencé les créations artistiques et les visions scientifiques humaines.
Pour ce faire, il prend appui sur les mythes et les complexes.
Il explique l'ambivalence de cet élément qui peut symboliser pour l'homme autant le bien que le mal, le paradis que l'enfer, c'est la connaissance qu'on veut voler (Prométhée), c'est autant la destruction que la purification, c'est la chaleur, le réconfort ou bien, au contraire, la folie, la puissance du désir sexuel, il nous nourrit en cuisant nos aliments, nous enivre avec l'alcool (l'eau de feu), il participe à l'alchimie, c'est un élément de puissance…
Tout au long de cette lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Calcifer, le petit démon lié à Hauru dans le dessin animé de Hayao Miyazaki le château ambulant (ou plutôt dans le roman le château de Hurle, mais j'avoue, je ne l'ai pas encore lu…). A lui seul il prend presque toutes les formes dont parle le philosophe.
Au départ c'est un feu stellaire, c'était une étoile tombée du ciel avant qu'il ne fasse un pacte avec Hauru, c'est le feu nourricier, le feu magique qui déplace le château, le feu de la passion, il détient le coeur d'Hauru, il est aussi le feu purificateur lorsqu'il essaie de détruire le vers espion de la sorcière Suliman, il est réconfortant, c'est le foyer…
Je crois que Gaston Bachelard l'aurait beaucoup apprécié !
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