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Critique de Joseph-Arthur


Je suis un peu ennuyé pour formuler une critique constructive de ce livre car le contraste entre mes différentes impressions est assez fort. Positivement, cette " archéologie du thé " est réellement passionnante. L'auteur partage avec le lecteur sa grande passion pour le Camellia Sinensis. Il nous parle très bien de la genèse de son goût pour cette plante exceptionnelle liée au lien émotionnel et affectif qu'il a développé au contact de ses grands-parents bourguignons. On se réjouit de son attrait pour le Beau, le Bon, l'harmonie des goûts et des couleurs. Arnaud Bachelin a beaucoup lu sur l'histoire du thé, il se présente d'ailleurs comme archéologue. Nous nous laissons facilement emporter par la grande et la petite histoire de cette " herbe " convoitée par les puissants de ce monde depuis des siècles. L'auteur nous communique à merveille sa passion dévorante. Cependant, je reprocherais plusieurs choses à ce documentaire, et je le regrette vraiment car je trouve toujours difficile de gâcher quelque peu le plaisir d'un homme passionné par ce qu'il fait. D'une manière générale, le texte est bancal, souvent confus et très peu structuré, en particulier les chapitres centraux, les plus longs, ceux qui racontent en profondeur " l'archéologie du thé ". On se perd dans les dates, les contrées et les hommes. Cela oblige à remonter sa lecture de plusieurs phrases pour reprendre le fil et ranger les informations dans une juste chronologie. Ce n'est pas toujours très plaisant à mon sens. C'est une chose de savoir beaucoup sur un sujet (ce qui est le cas de notre auteur) mais c'en est une autre que de savoir les mettre en ordre et les communiquer avec clarté. Comme le disait Boileau : " Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les choses pour le dire arrivent aisément ". J'ai dû, par moments, vérifier les informations données, tellement elles me semblaient confuses. le style pêche également par un manque de maîtrise de la syntaxe à chaque page. le nombre élevé de coquilles n'arrangent rien. Les éditions Baker Street devraient faire appel à un bon correcteur. Voilà pour la forme. Pour le fond, je ne comprends pas très bien l'absence, quasi totale, d'informations sur les thés japonais. Je ne suis qu'un modeste amateur de thé mais il me semble que faire l'impasse sur les thés nippons déséquilibrent fortement toute recherche sur le sujet. Si d'aventure, Arnaud Bachelin, lit cette critique, je veux lui dire que son livre est passionnant et que je l'encourage à en éditer d'autres mais qu'il doit absolument trouver un correcteur solide et un éditeur rigoureux. Je suis, néanmoins, très admiratif de son travail car j'ai, malgré les lourds défauts de structure, beaucoup aimé ce documentaire.
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