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Critique de michfred


Je feuillette depuis quelques jours ce recueil d'Ingeborg Bachmann - amante et muse de mon bien-aimé Paul Celan- féministe, rebelle, agitatrice infatigable, à la mort tragique - elle succombe à ses brûlures dans une chambre d'hôtel romaine- et je cherche dans ses vers quelques éclats de cette colère, quelques morsures de cette intransigeance, quelques oracles de cette recherche- la belle était philosophe de formation, thèse sur Heidegger, etc...-mais les quelques pépites trouvées me déçoivent un peu..
C'est un peu trop lourd, un peu trop germanique pour mon goût...
Non que ce soit trop "dit" -ce qui tue, à coup sûr, la poésie- mais les images ne me parlent pas, le mystère est de plomb, opaque....pas de fulgurants trous d'air, comme chez Celan...
Il faut sûrement chercher encore, mais en poésie ce n'est pas comme en prose: on se fait vite une opinion. L'intuition nous guide plus que la raison, la sensation plus que l'idée.
La poésie d'Ingeborg reste pour moi comme son rude prénom: une gangue rugueuse dont je n'ai pas su extraire l'or...
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