Une saga familiale au pays des collines, dans une Provence qui semble très chère à l'auteur. Chacun cherche son bonheur et se reconnaît, ou pas, dans la nature, les animaux, les paysages... Les sentiments se mêlent, s'opposent, les premiers constats sont pessimistes... Très vite, on se sent dans le décor, ce qui explique, dans mon cas, le fait que j'ai lu ce roman d'une traite, d'autant qu'il est plutôt court, avec un style qui en rend la lecture très facile ; c'est aussi une de ses limites pour moi : l'écriture n'est pas d'une qualité extrême, mais elle est sincère. Sans trop dévoiler, l'histoire est au final assez triste, malgré un fond d'espérance.
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Et soudain, le soleil se retira, le ciel sembla se rapprocher de la terre.
L’horizon s’obscurcit de plus en plus. Les peupliers frémirent de toutes
leurs feuilles, comme apeurés par l’approche à présent indiscutable du
tonnerre. Mathilde et Catherine débarrassèrent rapidement la table sous
l’abri, petit toit de bois en pente qui recouvrait une partie de la terrasse.
Puis, elles se réfugièrent dans la maison.
L’atmosphère était devenue insupportable. Plus aucun lieu à
l’extérieur ni à l’intérieur ne parvenait à offrir le moindre abri. Tout
suffoquait