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Critique de RomansNoirsEtPlus
Pour certains, Redwoods, cette petite ville de l'Oregon, coincée entre une forêt massive et l'Océan Pacifique, pourrait ressembler au paradis, pour d'autres qui n'en sont jamais revenus, il a le goût de l'enfer sur Terre.
Redwoods tient en effet le triste record du nombre de disparus dont les traces se sont perdues au milieu des séquoias géants qui culminent au-dessus de cette forêt maudite, sans jamais que personne ne les retrouve.
La dernière en date en cette année 2011 est une certaine Emily Bennett, partie randonner sur le Miner's Trail , hommage aux anciennes mines qui défigurent encore aujourd'hui certaines zones de cette forêt sans fin.
A sa recherche Lauren, shérif adjointe, toujours sur le qui-vive et qui ,malgré sa fatigue et les rudes journées déjà passées, a bien l'intention de retrouver cette disparue, et si possible, vivante. Elle veut briser la malédiction qui s'est abattue sur sa ville depuis des années même si elle se sent parfois un peu seule dans sa quête ,ses collègues et le shérif Gerry Mackenzie ayant déjà renoncé. En charge du dossier des disparus depuis six ans, elle a quadrillé la forêt, inspecté les moindres pistes , sans qu'aucun résultat concret ne vienne encore aujourd'hui récompenser le temps qu'elle y a consacré. L'aide viendra peut être de l'Étranger, surnommé ainsi par les habitants de Redwoods, un journaliste qui a décidé de se mettre au vert dans ce trou perdu et d'oublier ses heures de gloire dans une cabane en marge de la ville. Ou de la jeune Charlie s'il elle découvrait de nouveaux éléments qui pourraient chambouler le cours des enquêtes et l'avenir de son village..
Première incursion dans l'univers d'Olivier Bal. Sans doute pas la dernière au vu de ce récit addictif dans lequel j'ai plongé immédiatement, happé par cette histoire à l'atmosphère oppressante comme l'épaisseur des mystères qui entoure Redwoods et l'immensité verte qui coupe la ville du monde extérieur. Une nature hostile dans laquelle les pulsions de mort trouvent un dramatique écho.
Un récit riche en protagonistes de premiers et de seconds plans dans lequel les principaux personnages , Paul, Lauren ou Charlie narrent leurs péripéties, et apportent ainsi rythme et densité au roman. Un roman qui servirait sans aucun mal de scénario cinématographique à un thriller de premier plan.
En filigrane j'ai retrouvé des thèmes chers aux romans noirs mais aussi à l'actualité politique du moment comme la peur de l'inconnu ou de la différence, l'étranger comme bouc-émissaire des malheurs d'une population ou encore le charisme de certains faux prophètes qui peut mener à la perdition quelques hères à la recherche de phare dans leur nuit.
J'ai, au final, passé un beau moment de lecture sans aucun temps mort, riche en rebondissements et où l'efficacité de l'écriture tient parfaitement ses promesses tout au long du roman.
A noter que le roman a obtenu le Prix de l'Imaginaire il y a quelques jours .
Redwoods tient en effet le triste record du nombre de disparus dont les traces se sont perdues au milieu des séquoias géants qui culminent au-dessus de cette forêt maudite, sans jamais que personne ne les retrouve.
La dernière en date en cette année 2011 est une certaine Emily Bennett, partie randonner sur le Miner's Trail , hommage aux anciennes mines qui défigurent encore aujourd'hui certaines zones de cette forêt sans fin.
A sa recherche Lauren, shérif adjointe, toujours sur le qui-vive et qui ,malgré sa fatigue et les rudes journées déjà passées, a bien l'intention de retrouver cette disparue, et si possible, vivante. Elle veut briser la malédiction qui s'est abattue sur sa ville depuis des années même si elle se sent parfois un peu seule dans sa quête ,ses collègues et le shérif Gerry Mackenzie ayant déjà renoncé. En charge du dossier des disparus depuis six ans, elle a quadrillé la forêt, inspecté les moindres pistes , sans qu'aucun résultat concret ne vienne encore aujourd'hui récompenser le temps qu'elle y a consacré. L'aide viendra peut être de l'Étranger, surnommé ainsi par les habitants de Redwoods, un journaliste qui a décidé de se mettre au vert dans ce trou perdu et d'oublier ses heures de gloire dans une cabane en marge de la ville. Ou de la jeune Charlie s'il elle découvrait de nouveaux éléments qui pourraient chambouler le cours des enquêtes et l'avenir de son village..
Première incursion dans l'univers d'Olivier Bal. Sans doute pas la dernière au vu de ce récit addictif dans lequel j'ai plongé immédiatement, happé par cette histoire à l'atmosphère oppressante comme l'épaisseur des mystères qui entoure Redwoods et l'immensité verte qui coupe la ville du monde extérieur. Une nature hostile dans laquelle les pulsions de mort trouvent un dramatique écho.
Un récit riche en protagonistes de premiers et de seconds plans dans lequel les principaux personnages , Paul, Lauren ou Charlie narrent leurs péripéties, et apportent ainsi rythme et densité au roman. Un roman qui servirait sans aucun mal de scénario cinématographique à un thriller de premier plan.
En filigrane j'ai retrouvé des thèmes chers aux romans noirs mais aussi à l'actualité politique du moment comme la peur de l'inconnu ou de la différence, l'étranger comme bouc-émissaire des malheurs d'une population ou encore le charisme de certains faux prophètes qui peut mener à la perdition quelques hères à la recherche de phare dans leur nuit.
J'ai, au final, passé un beau moment de lecture sans aucun temps mort, riche en rebondissements et où l'efficacité de l'écriture tient parfaitement ses promesses tout au long du roman.
A noter que le roman a obtenu le Prix de l'Imaginaire il y a quelques jours .
