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Critique de aliceintheothersideofthebooks


Ma première « rencontre » avec l'écrivain nord-américain David Baldacci, s'est faite avec « Les pleins pouvoirs », un roman policier mettant en scène Luther Whitney, as du cambriolage, au début des années 90. Son style m'a tellement plu, qu'il me tardait de découvrir sa série mettant en scène Aloysus Archer, vétéran de la Seconde Guerre Mondiale. C'est chose faite !

Dans ce premier tome de cette série, enfin traduit en français, on fait donc la connaissance de Archer, la trentaine, libéré en conditionnelle pour bonne conduite. Envoyé à Poca City, dans le sud-ouest des États-Unis, où l'attend son agent de probation, il fait la connaissance d'un homme d'affaires plein aux as, qui l'engage. Sa mission : récupérer une dette. Mais les choses ne vont pas se passer comme il l'espérait : il est reçu par un fusil à double canon pointé vers son bijou de famille. Outre cette mission qui lui donne du fil à retordre, Archer croise également le chemin de belles femmes, qui le conduisent à sa perdition. C'est après une partie de jambes en l'air que commence une série de crimes. Et qui est le suspect idéal ? le repris de justice récemment arrivé à Poca City, évidemment ! Et si on ajoute à cela que Archer a été vu en compagnie des victimes et que toutes les preuves sont contre lui… Bref, Archer va devoir faire vite pour mettre la main sur le coupable, et ce avant que le noeud coulant de la corde ne se resserre littéralement autour de son cou.

On retrouve ici une ambiance propre aux films des années 50, avec ces messieurs portant des pantalons à pince et des vestes cintrées et ces dames des jupes crayons ou pantalons à taille haute, entre autres, sans oublier un chapeau pour ces messieurs-dames. J'ai lu ce roman en complète immersion, à tel point que les personnages ont pris l'apparence d'acteurs et d'actrices qui connurent la gloire à l'âge d'or d'Hollywood : Gregory Peck dans le rôle de Archer, Burt Lancaster dans le rôle de l'inspecteur de police, Gary Cooper dans le rôle du magnat, Ingrid Bergman dans le rôle de l'agent de probation et Kim Novak dans le rôle de Jackie, pour n'en citer que quelques-uns.

Malgré un début un peu lent – ce qui peut s'expliquer par le fait que ce tome sert en quelque sorte de présentation, nous faisant découvrir le personnage principal avant qu'il ne devienne détective privé –, les événements s'accélèrent à un rythme inquiétant, laissant place un suspense insoutenable et nous poussant à poser des hypothèses aussi farfelues les unes que les autres, mais à des années-lumière du dénouement. Les dialogues, pêchus, y sont aussi pour beaucoup. La plume imagée de l'auteur nous ferait presque sentir l'odeur des cigarettes pendues aux lèvres et entendre le bruit des glaçons dans les verres de whisky. le rythme retombe quelque peu dans les derniers chapitres, avec une fin à la Perry Mason, série télévisée américaine en noir et blanc diffusée de 1957 à 1966 – clin d'oeil aux amateurs du genre, dont je fais partie. Et ce n'est qu'à la toute fin que l'on comprend le titre, « Une bonne action ».

Bref, si vous aimez les bons vieux polars dans lesquels les crimes sont résolus à la seule force des neurones, et aussi des poings, avec une ambiance très cinématographique, style fifties, tel que l'on peut retrouver dans des films comme « Quand la ville dort », « La main au collet », ou bien encore « L'homme qui en savait trop », alors ce livre est fait pour vous. Par contre, si vous cherchez quelque chose plutôt glauque… Bon, il y a quand même un gars qui se fait bouffer par des cochons, je dis ça, je dis rien !
Lien : https://www.instagram.com/al..
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