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EAN : 9782378152536
528 pages
Talent Editions (11/01/2023)
4.06/5   24 notes
Résumé :
1949. Archer, la trentaine, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, est libéré sur parole après un séjour en prison pour un crime qu’il n’a pas commis. Pour lui, direction la petite ville poussiéreuse de Poca City, dans le sud-ouest des USA, où l’attend son agent de probation. Il y fera aussi la connaissance d’un magnat local et de sa maîtresse, une femme fatale nommée Jackie. Chargé par l’homme d’affaires de récupérer une dette, Archer se voit – encore – accusé à to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Sud des Etats-Unis, 1949. Aloysius Archer, vétéran de la Seconde Guerre Mondiale, sort de prison après son incarcération injuste pour un crime qu'il n'a pas commis. Il se rend dans la ville de Poca City pour y rencontrer son agent de probation. Arrivé avec de l'avance, il découvre la ville, et prend le temps de s'installer dans un bar. Sur place, il rencontre un homme.

Aloysius est un parfait inconnu dans la ville, l'homme y voit l'occasion de lui faire une proposition un peu particulière. Il souhaite l'engager pour récupérer une dette auprès de son vieil ennemi. Aloysius y voit l'occasion de gagner en peu d'argent et accepte.

Mais, quelques jours plus tard, le magnat est retrouvé assassiné. D'autres morts suivront. Aloysius se retrouve dans un situation délicate et n'a pas d'autre choix de découvrir par lui-même ce qu'il s'est passé pour ne pas être une nouvelle fois accusé à tort.

Je remercie les éditions Talent pour cette lecture.

Il s'agit du deuxième roman de David Baldacci que je lis. "Une bonne action" semble être le premier tome des enquêtes d'Aloysius Archer, une saga policière déjà publiée aux Etats-Unis.

Dans ce roman, nous sommes à la fin des années 1940, dans une ville de l'Amérique rurale du sud. le souvenir de la guerre est encore présent. Les soldats revenus au pays sont marqués par le désastre et les morts laissés en Europe. Aloysius fait partie de ces hommes. Mais, peu de temps après son retour, il est emprisonné.

L'histoire démarre alors sur sa libération et sur ce qui semble annoncer un nouveau départ pour lui.

Mais, voulant simplement rendre service en faisant "une bonne action", il se trouve à nouveau dans une situation compliquée.

L'enquêteur de Poca City lui demande son aide dans les investigations. Les deux hommes suivront ainsi différentes pistes : mariage, adultère, dettes de jeux, mafia seront successivement évoqués.

Avec une plume entraînante et dans le style d'un vieux polar à l'ancienne, on plonge dans cette ambiance glauque et sombre. Bienvenue dans l'Amérique authentique de l'après-guerre grâce à cette première enquête riche en rebondissements.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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En 1949, Aloysius Archer arrive dans la ville poussiéreuse du sud de Poca City. Il n'a rien d'autre qu'une poignée de dollars, les vêtements qu'il porte et un rendez-vous avec son nouvel agent de libération conditionnelle. Après ses expériences de guerre en Italie et une peine de prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Archer est à la recherche d'un nouveau départ et d'une vie paisible. Lors de sa première nuit de liberté, dans un bar, Archer rencontre un puissant homme d'affaires local Hank Pittleman et sa petite amie Jackie Tuttle. de fils en aiguille Pittleman promet à Archer rémunération pour travailler comme « agent de recouvrement ». Il doit en fait récupérer une dette ou plutôt une Cadillac mais bientôt Archer découvre que recouvrer la dette ne sera pas si facile car l'homme endetté n'est autre que le père de Jackie et Lucas Turtle a une rancune furieuse contre Hank et refuse de payer tant que Pittleman sortira avec sa fille.
Très vite Poca City s'avère plus compliquée et dangereuse que dans les souvenir d'Archer. Et Archer se retrouve coincé entre le marteau et l'enclume. Car voilà que son nouvel employeur est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel attenante à la sienne.
Heureusement le lieutenant-détective Irving Shaw , qui est comme lui vétéran de la seconde guerre mondiale ne crois pas en la culpabilité de Archer après avoir examiné ses antécédents Mais il est bien le seul dans les forces de l'ordre à croire en l'innocence Aloysius Archer. Et s'il flaire le coup monter, lui et Shaw vont devoir prouver à tous qu'archer est de nouveau accusé à tort d'un crime qu'il n'a pas commis.
Il semblerait aussi qu'il puisse compter sur l'aide de son agent de probation, Ernestine Crabtree, femme libre pour l'époque mais aussi sur celle de Jackie qui a un faible pour notre nouveau justicier. Surtout d'Archer se voit bien devenir détective, et il utilise ici les méthodes d'investigations qu'il a lu dans ses romans policiers préférés pendant son incarcération.
Ici Baldacci nous propose un nouveau héros, un héros qui à n'en pas douter deviendra récurent. Et ça tombe bien car j'ai aimé cet homme plutôt taiseux, ce gentleman à l'ancienne, un type quelque peu cabossé par les horreurs rencontrés sur le front de la guerre mais, un homme profondément bon.
J'ai aimé aussi l'atmosphère, retranscrite par notre auteur, d'une petite ville des États-Unis à la fin des années 40 et au début des années 50. J'ai aimé les détails de la vie courante, des mentalités de l'époque. J'ai aimé la façon dont Baldacci décrit la place de la femme, ou plutôt sa non place dans cette société-là. J'ai trouvé que le contexte historique et social était parfaitement dépeint. On y découvre la misogynie, les attitudes paroissiales des petites villes, les conflits permanents entre les nantis et les démunis.
J'ai aimé que notre auteur sorte avec ce polar historique de sa zone de confort habituel, on le connait bien avec ses thrillers efficaces. On retrouve ici un peu de son écriture visuelle, mais j'ai apprécié que par moment il ralentisse le rythme. Permettant ainsi à de garder une longueur d'avance sur le lecteur. En s'aventurant sur le terrain du noir, il semble que notre auteur de best-seller est voulu rendre hommage aux auteurs de hard boiled comme Raymond Chandler ou Dashiell Hammett.
J'ai aussi apprécié, vers la fin, la courte scène de cour et de prétoire à la Perry Mason. Elle est assez amusante. Et surtout, elle permet à l'auteur de relier tous les détails et les indices laissés tout au long du livre. Ainsi nous découvrons qui a tué qui. de plus le final nous présente également une belle surprise de dernière minute.
Je peux dire sans détour que David Baldacci a réussi à transformer son essai. Et je serai ravie de retrouver la suite des aventures de Aloysius Archer détective.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, Aloysius Archer a servi trois ans dans la 5e Armée des Etats-Unis en tant qu'éclaireur. A son retour, sa gentillesse l'a mené en prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Un matin ensoleillé de 1949, il sort du pénitencier. Il est en liberté conditionnelle. Il est assigné à Poca City, à sept heures de car, où l'attend son agent de probation et où nombreux anciens détenus sont assignés à résidence.


Dans sa poche, est rangée une liste d'interdictions et d'obligations, fournie par l'administration. Il n'a pas le droit d'entrer dans les débits de boissons, de consommer de l'alcool, etc. Il est obligé de se trouver un travail rémunéré, d'informer, régulièrement, Ernestine Crabtree, son agent de probation, de l'avancée de ses démarches, etc. Il connaît les règles par coeur. Pourtant, dès le premier soir, il passe la soirée dans un bar. Il rencontre Hank Pittleman, un magnat local, accompagné de sa maîtresse, Jackie. Ce dernier le charge d'une mission que personne avant lui n'a réussie : récupérer une dette.


Peu de temps après l'arrivée d'Archer à Poca City, un crime est commis dans l'hôtel dans lequel il loge. Il est le premier soupçonné et doit se battre pour prouver son innocence. Il risque la pendaison. Or, tous les indices pointent vers lui. Auprès du lieutenant-détective Irving Shaw (son premier accusateur), il mène l'enquête et apprend à corroborer les faits. Pour se défendre, il exhume les secrets de la ville et comprend que la vérité s'explique par le passé. Peu habitué à protéger les preuves (il laisse ses empreintes partout), il excelle, cependant, dans l'analyse des comportements et dans l'interprétation des évènements.


Cet ancien repris de justice est attachant. A une époque à laquelle les femmes étaient sous la domination masculine affirmée et encouragée, il est avant-gardiste. Il est respectueux, serviable et attentionné. Son nouvel acolyte, Irving, le met en garde : il perd toute lucidité avec la gent féminine. J'ai aimé sa volonté de protéger les dames qu'il côtoie d'actes abjects de certains hommes. J'ai, aussi, été touchée par son passé militaire, par sa bravoure et son envie de minimiser son courage. En ce qui concerne l'intrigue, je suis allée de fausses pistes en erreurs de jugement. J'ai été trompée par les apparences, les faux-semblants et les omissions.


J'ai été emportée par le suspense, fascinée par les personnages et captivée par la photographie sociologique de l'Amérique, après la Deuxième Guerre mondiale. Ce livre est le premier opus d'une série : j'ai hâte de découvrir la suite, car j'ai adoré Une Bonne Action.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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David Baldacci s'aventure avec style dans le roman policier historique avec son nouveau protagoniste, Aloysius Archer, dont l'action se déroule en 1949 dans la petite ville du sud de Poca, frappée par la sécheresse. L'histoire commence lorsque Archer est libéré sur parole de la prison de Carderock pour un crime qu'il n'a pas commis et qu'il arrive à Poca avec un net sentiment d'abandon de la prison. Il est armé d'une liste de choses qu'il ne doit pas faire, comme ne pas aller dans les bars, boire de l'alcool, fréquenter des femmes faciles, et d'une plus petite liste de choses qu'il doit faire, comme se présenter régulièrement à son agent de libération conditionnelle et trouver immédiatement un emploi rémunéré. Lors de sa première soirée, il se rend dans un bar et tombe sur un homme riche, Hank Pittleman, dont les multiples entreprises ont relancé l'économie de la ville, accompagné de sa petite amie, Jackie Tuttle. Il propose à Archer de récupérer une dette de Lucas Tuttle, ou du moins la Cadillac qui sert de garantie.

Cependant, Lucas n'a pas l'intention de payer la dette ou de céder la Cadillac tant que sa fille, Jackie, n'aura pas quitté Hank et ne sera pas rentrée chez elle. Archer se retrouve dans une situation délicate car il a dépensé la majeure partie de l'avance de Pittleman, et la situation s'aggrave encore lorsqu'il y a un meurtre dont il est le principal suspect. Après avoir examiné les antécédents d'Archer, le lieutenant-détective Irving Shaw commence à se lier à lui en raison de leurs expériences respectives pendant la Seconde Guerre mondiale, Shaw étant pilote de bombardier et Archer étant fantassin et servant en Italie. Shaw fait participer Archer à l'enquête, lui apportant l'expérience vitale du métier de détective, lui apprenant la nécessité de corroborer les faits, les techniques d'interrogatoire des témoins et des suspects, et le suivi des pistes. Archer a un bon instinct et est un observateur habile, et il est motivé pour faire de son mieux, car si Shaw a commencé à croire en son innocence, d'autres membres des forces de l'ordre n'y croient pas, et il ne veut pas être pendu pour des crimes qu'il n'a pas commis. Avec d'autres meurtres, des secrets de famille, des mensonges et des conspirations, Poca s'avère être une ville pleine d'intrigues, et Archer doit trouver la vérité s'il veut vivre.

C'est un excellent roman policier historique de Baldacci, j'ai adoré les détails de l'époque, les normes culturelles et sociales de l'époque sont bien décrites, comme le sexisme flagrant et la certitude ancrée que la place de la femme est au foyer, pour s'occuper de l'homme et élever les enfants. Les deux femmes qui deviennent les plus importantes pour Archer, Jackie et son contrôleur judiciaire, Ernestine Crabtree, une femme qui aspire à devenir écrivain, sont indépendantes, fortes et intelligentes. Archer est un homme bon, il respecte et protège les femmes, prolongeant les courtoisies à l'ancienne, mais il est plutôt naïf quand il s'agit de comprendre ou d'avoir l'intuition de ce que les femmes pourraient faire, les prenant pour argent comptant et faisant trop confiance. C'est une lecture passionnante, divertissante et pleine de suspense. Je ne suis pas certain que ce livre devienne une série, mais Baldacci semble y faire allusion, car à la fin, Archer est sur le point de se lancer dans une carrière de détective privé.
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Avec ce roman, je découvre cet auteur qui a notamment écrit Les pleins pouvoirs adapté en film par Clint Eastwood. J'ai aimé suivre Archer mener son enquête pour échapper à un retour en prison (une fois de plus injustifié). Et, on s'y attache à ce personnage, il en a vu des choses, après la guerre et la prison, c'est assurément un dur à cuire ! Pourtant, il reste profondément bon, naïf et même quand il essaie de mentir il s'emmêle les pinceaux... C'est donc un repris de justice au grand coeur que nous suivons et, avec lui, l'ennui n'est pas au programme. Ces nouvelles accusations vont l'obliger à fouiner dans les affaires des hommes les plus influents de Poca City. Il lui faudra s'armer de courage pour démêler le vrai du faux et déterrer leurs sombres secrets de famille. Avec une plume pêchue, pleine d'humour et très cinématographique, l'auteur nous plonge dans l'ambiance un peu poisseuse de cette ville où tout les coups sont permis. C'est une enquête bien menée aux nombreux rebondissements mais également une excellente immersion dans une Amérique après-guerre. Un bon moment de passer avec Archer, je renouvellerai !
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critiques presse (1)
Culturebox
11 avril 2023
David Baldacci renouvèle le roman noir avec "Une bonne action". Avec Aloysius Archer, il tient un personnage attachant et fort atypique.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Il sortit une liasse de billets plus grosse que n’importe quel poing qu’Archer eût pu balancer au visage d’un codétenu ou recevoir en prison.
L’homme amincit le paquet de cinq billets de vingt et les étala sur le comptoir, juste à portée de main.
Immobile, Archer ne fit même pas mine de les ramasser.
« Eh bien ? demanda l’homme.
— Quand quelqu’un sort de l’argent comme ça, c’est que quelque chose est attendu en retour. J’attends juste les détails. »
Le type s’esclaffa à nouveau et frappa Archer sur l’épaule un peu plus fort que nécessaire. Il fit immédiatement une grimace et secoua la main.
« Bon sang, vous êtes fait en pierre ou quoi, soldat ?
— Ou quoi, répondit Archer.
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Vous voyez, se lança l’homme d’une voix monotone, ici un homme peut faire de l’argent s’il est prêt à travailler. Maintenant que la guerre est finie, il y a des gagnants et il y a des perdants. Mon but est de m’assurer que Poca City se retrouve du côté des gagnants. J’étais déjà là avant la guerre, à essayer de faire tourner la machine. C’était un trou paumé à l’époque. Et maintenant, le pays est en train de se relever, et bon sang, on en est même à remettre des briques et des fenêtres neuves dans toute l’Europe, aussi. On a mis en place ce satané pont aérien au-dessus de Berlin pour nourrir tous ces gens. Les rouges sont en train de prendre le pouvoir en Chine. Il y a ce Staline qui a la moitié de l’Europe sous sa coupe et qui teste ces satanées bombes nucléaires. Truman nous dit que tout le monde va en profiter, mais je ne prendrais personne au mot là-dessus, président ou pas. La populace se remet en route vers l’ouest à la recherche d’une nouvelle vie, d’une nouvelle situation. Et à Poca, on est un peu au carrefour de tout ça. Entre l’ancienne Amérique où la plupart des gens habitent encore et la nouvelle Amérique à l’ouest. Les gens passent par ici. Certains d’entre eux restent. La plupart continuent leur chemin parce qu’on ne peut pas rivaliser avec des villes comme Los Angeles, Frisco et ce paradis des parieurs, Las Vegas. Mais les opportunités, ce n’est pas ce qui manque par ici.
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Il pensait souvent que c’était là une drôle de façon pour un prisonnier de se divertir. Et pourtant, il aimait bien les énigmes et les enquêtes de ces romans. Il essayait de les résoudre avant d’arriver au dénouement et avait découvert qu’avec le temps, il tombait de plus en plus souvent sur la bonne solution avant la fin.
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La prison disposait aussi d’un dépôt de livres, un beau fouillis plein à craquer d’ouvrages en piteux état, sans couvertures, auxquels il manquait des pages à des moments inopportuns du récit. Peu lui importait ; à ses yeux, les bouquins avaient beaucoup de valeur. Ses préférés restaient les romans de western, ceux où le héros finissait avec la fille. Et les histoires de détectives privés, où le héros finissait avec la fille en plus d’attraper le méchant. Il pensait souvent que c’était là une drôle de façon pour un prisonnier de se divertir. Et pourtant, il aimait bien les énigmes et les enquêtes de ces romans. Il essayait de les résoudre avant d’arriver au dénouement et avait découvert qu’avec le temps, il tombait de plus en plus souvent sur la bonne solution avant la fin.
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Les portes de l’autocar se refermèrent dans un sifflement suivi d’un claquement sourd, et il avança dans l’allée avec son nouveau statut d’homme libre à la recherche d’une place disponible pour s’asseoir. Le car qui se balançait de droite à gauche était étonnamment plein. Enfin, ce n’était peut-être pas si étonnant que ça, après tout. Il imaginait sans difficulté que ce moyen de transport constituait la seule façon de se déplacer dans le coin. On n’était pas dans le genre de région où l’on construisait des aérodromes ou des gares à tour de bras. Et ces longs rubans noirs qu’on appelait des autoroutes ne semblaient jamais se dérouler dans ces coins-là.
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