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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un vent de Jane Eyre souffle sur la bande dessinée !
A la mort de Lady Sutherland, ses deux nièces sont les seules héritières. L'une aura le domaine et l'autre l'argent. Ce qu'elles en feront sera le sujet de cette histoire... A quels points nos choix modifient notre destin ? le sort joue-t-il aussi un rôle important ?...
Les illustrations sont sombres mais de qualité. Elles reflètent l'ambiance austère de l'Angleterre de l'époque pour les moins bien lotis. le texte est à l'économie et renforce le sentiment de solitude de l'héroïne.
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1850 dans l'Angleterre victorienne triomphante. Flintham Hall Manor. Confins du Nottinghamshire.

Difficile de trouver un intérêt à un scenario éculé et soporifique qui peut se résumer aux quelques phrases suivantes : Lady Sutherland, grand-mère à poigne adorée des deux soeurs Clara et d'Olivia, décède. Clara hérite du domaine, Olivia de la fortune mobilière équivalente. La brouille est totale et Olivia quitte alors le château pour Londres abandonnant sa soeur aux affres d'un impossible entretien du domaine.

« La partition de Flintham » accompagne l'inévitable déclassement social et la solitude introspective de Clara à travers une atmosphère ténébreuse et maussade, un noir charbonneux qui s'immisce dans la presque totalité des planches. Clara n'a pas de prise. Un funeste destin régit son existence. L'omniprésence du noir permet de superbes clair-obscurs.

La force d'évocation du graphisme palie au défaut de dialogues et de rebondissements en provoquant l'empathie du lecteur pour une Clara fataliste et désenchantée. Cette dernière, cheveux auburn et taches de rousseur, visage ovale et grands yeux tristes, charrie une mélancolie communicative.

Le génie indéniable de la bd réside dans un dessin envoutant évoluant dans un environnement fait de neige et de pluie.

Barbara Baldi revisite certains classiques de la peinture romantique : Jean-Francois Millet et son école dit de Barbizon (les glaneuses), le pointillisme (p92-p93), la tradition paysagère avec l'école hollandaise auxquels s'adjoindrait une constante évanescence.

La puissance magnétique des dessins pousse le lecteur à feuilleter les planches, hypnotisé par la beauté suggestive des cases. Un sublime roman graphique pour tout amoureux du dessin, digne de cette remarquable maison d'éditions : Ici même.
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Un gros défaut. Tout va trop vite. du coup, on se fiche un peu de la vie de cette femme, vu qu'à aucun moment les enjeux de l'histoire nous prennent aux tripes. Dommage pour ce qui s'apparente à une descente aux enfers... La grosse qualité ? Un dessin de "malade". Certaines cases sont justes à couper le souffle. On s'arrête sur les images et on se dit " waouh!". Bref, histoire médiocre mais dessin admirable.
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Voilà un roman graphique dont la beauté ne cesse de vous hanter !

Barbara Baldi nous immerge par son trait et ses camaïeus de bleu magnifiques dans un conte à l'ambiance gothique 19e comme on les aime.

Le récit n'a rien de bien exceptionnel mais il est formidablement illustré par son autrice.

Un peu comme un tableau mouvant que l'on contemplerai à la bougie....
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