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Critique de Gabbe


Ses fiançailles tout juste célébrées, Fonny est brusquement accusé d'avoir violé une femme. Jeté en prison en dépit des preuves qui le disculpent, Tish, sa compagne, ainsi que la famille de celle-ci, tenteront l'impossible pour qu'il puisse voir grandir l'enfant à naître.
D'une justesse de ton qu'on le croirait véritablement rédigé par cette jeune narratrice qui nous prend à témoins, Si Beale Street pouvait parler épanche l'épreuve qu'affrontent deux jeunes amant·es, aux prises avec une justice – partiale et dévastatrice – façonnée par l'homme blanc.
James Baldwin, à la sortie de son livre en 1974, affirmait : « tous les noirs nés en Amérique sont nés à Beale Street » ; en ce vingt-et-unième siècle, un bref état des lieux du racisme institutionnel qui perdure, aux États-Unis comme ailleurs, hélas n'en dément rien. Reste la pureté de l'amour… Si flamboyant et salvateur dans ce monument de la littérature africaine-états-unienne qu'à la dernière parole, il nous éclaire encore.
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