AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de maltese


Dans ce roman que Ballard qualifiait "d'apocalyptique", la vision de notre société est cauchemardesque. Il s'agit du mariage du sexe et de la voiture. le règne de celle-ci est à son comble, ou en passe de l'être. Elle est l'objet de la libido la plus exacerbée. La voiture apparaît ni plus ni moins qu'un vampire: créant des visions et des actes d'horreur auxquels on ne peut que difficilement s'empêcher de participer, tout entier pris par le charme et la fascination.
Le narrateur, J.G. Ballard, voit sa vie bouleversée par deux faits: tout d'abord un grave accident de la route; ensuite, sa rencontre avec Vaughan, un homme hanté par l'acte sexuel mis en scène au sein d'accident de voitures. Son désir-fantasme ultime: provoquer la mort d'Elizabeth Taylor au sein d'un crash des plus minutieux.
Ballard ne ménage pas son lecteur avec ces nombreuses scènes pornographiques hallucinées et marque un fait toujours d'actualité, cette hégémonie de la bagnole.
Voiture, sexe, mort, tout cela est marié dans une orgie de percussions, de tôles froissées, de corps meurtries, d'écoulement de liquides en tout genre, d'union de matières variées...
L'auteur s'explique par ailleurs dans sa préface sur ce que réprésente la science-fiction selon lui et sur ce qu'il a voulu transmettre avec ce roman en particulier.
"La fiction est déjà là. le travail du romancier est d'inventer la réalité", nous dit-il.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}