Citations sur Love me if you Cannes (13)
Et j'avais tellement peur de ne jamais te voir comme ça, toi, qui un jour m'avais dit qu'on ne pouvait aimer qu'une seule fois dans sa vie, et que tu étais déjà passée à côté de ta chance.
Mon père lui fit un accueil plus froid. Il lui réserva le regard qu’il avait dû juger obligatoire, celui qui signifie : je suis son père, j’ai un fusil, une pelle et un très grand terrain pour enterrer ton corps au cas où…
— Omar Sharif ? — Oui ! C’est ça ! s’exclama ma tante. Omar Sharif ! — Maman, Olivia aura du mal à le croiser, je crois qu’il est décédé, intervint Vincent. — Comment ça ? Oh, le pauvre ! Pourquoi je ne suis pas au courant de ça, moi ? Elle paraissait contrariée, comme peinée que l’on ait oublié de lui envoyer un avis de décès pour un ami proche. — Bon, je me contenterai d’un autographe de Sean Connery, ou Roger Moore pourquoi pas, même si je trouve qu’il faisait un moins bon James Bond. Je ne relevai pas qu’un des deux n’était également plus de ce monde. Ni le fait que mon poste ne m’autorisait certainement pas à demander des autographes aux clients de l’hôtel. — Pourquoi il s’appelle Connerie, le monsieur ? demanda innocemment Rose. Je laissai Vincent et Cassie se dépêtrer pour lui expliquer l’homonymie, et vins m’asseoir à côté de ma mère, qui boudait dans un coin.
Actuellement, il était en train de fixer une barquette de cuisses de poulet, comme si la recette pour changer le fer en or était inscrite dessus. C’était bien un mec ! Aucun légume dans son chariot ; en revanche, il se ruait sur la barbaque ! Et, là où, chez moi, elle se transformerait immédiatement en petite brioche ou bien irait se loger sur mes fesses, chez lui, elle créerait certainement une autre rangée d’abdominaux. Ou peut-être irait-elle aussi dans son postérieur ? Ma foi, si c’était ça son régime, ça lui réussissait pas mal… Du moins pour les fessiers. Si ça se trouve, il n’avait même pas d’abdominaux, d’ailleurs. Non pas que ça m’intéressait de le savoir. J’aurais même dit que je n’allais jamais le découvrir. Après tout, ce gars avait un air de geek avec ses lunettes, il ne devait pas être le genre à fréquenter la salle de gym dès le lever du soleil. Pour lui, le sport devait se résumer à se muscler les pouces sur une console de jeux.
Petite note pour les hommes : sachez que, lorsque vous nous parlez électricité, fonctionnement de la chaudière ou installation de la box Internet, on ne vous écoute pas vraiment.
Petite note pour les femmes : lorsqu’ils nous parlent de tout ça, il faudrait vraiment que l’on apprenne à les écouter, car c’est super pénible de se retrouver sans électricité, avec un bain froid ou sans Internet. C’est à cause de choses comme ça qu’ils pensent que l’on ne sait vraiment pas se débrouiller sans eux.
Je n'étais pas arrivée au bout de la route, mais j'avais maintenant un compagnon pour la parcourir avec moi. Où est-ce qu'elle nous mènerait ? Nul ne le savait. Mais comme on dit, peu importe la destination, c'est le voyage qui compte.
Je n'avais jamais remarqué que ses yeux étaient aussi bleus. Avec la lumière du matin, ils étaient comme le ciel de chez moi en hiver, après un jour de mistral.
Il était plutôt craquant pour peu que l’on aime le style geek, avec ses cheveux en bataille et ses lunettes. Il paraissait un peu renfermé mais, lorsque l’on brisait la carapace, il pouvait être drôle. Dommage que lui et moi n’étions pas intéressés par les mêmes choses. Il cherchait celle avec qui il finirait ses jours, et moi juste celui qui pourrait réchauffer mes draps l’espace de quelques heures.
Je détestais qu’un inconnu m’appelle « ma jolie », mais lorsque c’était un inconnu sexy, je pouvais être conciliante.
Je n’étais pas naïve ; même si le temps avait passé, je savais qu’il y avait toujours une petite partie au fond de moi qui pensait à lui. À ce que nous avions vécu, et à ce que nous aurions pu être. Mais je l’avais reléguée bien profondément, dans un endroit caché que je ne m’autorisais presque jamais à ouvrir. Et, lorsque c’était le cas, c’était pour me dire que le temps avait idéalisé mes souvenirs. Mais voilà qu’en le revoyant, ils refaisaient surface, les bons comme les mauvais. Et je n’étais pas certaine d’être prête à les affronter.