Quel labeur, quelle difficulté que d'arriver au bout de ce roman ! J'ai cru m'embarquer dans une jolie affaire de parfumerie, que nenni, c'est un imbroglio judiciaire, bancaire, devant notaire, bref j'ai été perdue ! La trame est somme toute simple, un parfumeur bourgeois se croit fort en affaires parce qu'il a deux produits à succès et décide de se lancer dans la spéculation immobilière. Bien sûr,
Balzac déteste les bourgeois qui se croient malins et la spéculation devient une évidente arnaque. César est ridicule, il se sauve en reprenant un travail honnête et mécanique. Chaque chose à sa place et une place pour chaque chose chez
Balzac. Je me suis ennuyée tout le long avec les descriptions trop techniques, les milliers de francs qui passent de main en main. Je ne me suis absolument pas attachée au personnage comme on peut adorer détester Lucien de Rubempré par exemple. Un déception.