AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La Comédie Humaine - La Pléiade, tome 9 (37)

Si je m’examine, je le sais : je trouve en moi des textes à développer ; mais alors pourquoi possédé je d’énormes facultés sans pouvoir en user ? Si mon supplice servait à quelque exemple, je le concevrais ; mais non, je souffre obscurément. Ce résultat est aussi providentiel que peut l’être le sort de la fleur inconnue qui meurt au fond d’une forêt vierge sans que personne en sente les parfums ou en admire l’éclat. De même qu’elle exhale vainement ses odeurs dans la solitude, j’enfante ici dans un grenier des idées sans qu’elles soient saisies.
Commenter  J’apprécie          30
Les nations sont des individus qui ne sont ni plus sages ni plus forts que ne l'est l'homme, et leurs destinées sont les mêmes. Réfléchir sur celui-ci, n'est-ce pas s'occuper de celles-là?
Commenter  J’apprécie          30
De ton lit aux frontière du monde, il n'y a que deux pas : la volonté - la foi!
Commenter  J’apprécie          30
Si le gouvernement avait une pensée, je le soupçonnerais d’avoir peur des supériorités réelles qui, réveillées, mettraient la société sous le joug d’un pouvoir intelligent.
Commenter  J’apprécie          20
Ici, tout doit avoir un résultat immédiat, réel ; l’on s’y moque des essais d’abord infructueux qui peuvent mener aux plus grandes découvertes, et l’on n’y estime pas cette étude constante et profonde qui veut une longue concentration des forces. L’État pourrait solder le Talent, comme il solde la Baïonnette ; mais il tremble d’être trompé par l’homme d’intelligence, comme si l’on pouvait longtemps contrefaire le génie.
Commenter  J’apprécie          20
Aucune théorie politique n’a vécu. Les gouvernements passent comme les hommes, sans se transmettre aucun enseignement, et nul système n’engendre un système plus parfait. Que conclure de la politique, quand le gouvernement appuyé sur Dieu a péri dans l’Inde et en Égypte ; quand le gouvernement du sabre et de la tiare a passé ; quand le gouvernement d’un seul est mort ; quand le gouvernement de tous n’a jamais pu vivre ; quand aucune conception de la force intelligentielle, appliquée aux intérêts matériels, n’a pu durer, et que tout est à refaire aujourd’hui comme à toutes les époques où l’homme s’est écrié : Je souffre !
Commenter  J’apprécie          20
Quel beau livre ne composerait-on pas en racontant la vie et les aventures d’un mot ! 
Commenter  J’apprécie          20
Ici le point de départ en tout est l'argent. Il faut de l'argent, même pour se passer d'argent.
Commenter  J’apprécie          20
Si le gouvernement avait une pensée, je le soupçonnerais d’avoir peur des supériorités réelles qui, réveillées, mettraient la société sous le joug d’un pouvoir intelligent.
Commenter  J’apprécie          10
Et voilà l'histoire des déserts ! La politique est donc une science sans principes arrêtés, sans fixité possible ; elle est le génie du moment, l'application constante de la force, suivant la nécessité du jour.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (365) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Connaissez-vous La Peau de Chagrin de Balzac ?

    Comment se comme le personnage principal du roman ?

    Valentin de Lavallière
    Raphaël de Valentin
    Raphaël de Vautrin
    Ferdinand de Lesseps

    10 questions
    1306 lecteurs ont répondu
    Thème : La Peau de chagrin de Honoré de BalzacCréer un quiz sur ce livre

    {* *}