AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 270 notes
5
13 avis
4
21 avis
3
8 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne m'étendrai pas sur l'ennui que m'a procuré cette lecture. J'ai surtout envie de passer rapidement à autre chose, ayant débuté ce livre il y a plus d'un mois et lui ayant fait subir quelques coupes sombres...

Pourtant, le thème me plaisait énormément : deux jeunes femmes élevées au couvent et très éprises l'une de l'autre (éprises d'amitié, s'entend) font leur entrée dans le monde. Louise de Chaulieu, rejeton d'une aristocratique famille monarchiste, brillera d'abord dans les salons du Paris de 1820 avant de connaître une passion pleine de ferveur et de pudeur pour un noble espagnol apatride ; Renée de l'Estorade, se mariera en Provence à un jeune vétéran à la mine sinistre auquel elle tentera de redonner le goût de vivre en tenant sa maison et son rang en bonnes et dues formes. Grosso modo, les sentiments contre la raison, et vice-versa.

Le hic pour moi fut que, dès le début de ma lecture, je me suis aperçu que Louise et Renée n'étaient pas seulement éprises l'une de l'autre mais qu'elles étaient également et surtout éprises d'elles-mêmes. A un point que leur hauteur frise pour moi la fatuité et qu'elles m'ont fatiguée par leurs attitudes vaniteuses et condescendantes. Bref, elles m'ont été très antipathiques tout du long. Ajoutons à cela un style certes brillant mais trop fourni pour se prêter correctement à la forme épistolaire et vous obtenez un beau cortège "made by Gwen" de bâillements, de soupirs de lassitude et de grincements de dents.

C'est grand, c'est romantique, c'est pur mais c'est chiant.

En plus de la qualité de sa plume, je reconnais quand même à Balzac d'avoir balayé le large spectre des sentiments humains en réalisant un exercice difficile, celui de se mettre non pas dans la peau d'une, mais de deux femmes de son temps ! Un exercice ardu et qui, de ce fait, manque quelque peu de naturel.


Challenge de lecture 2015 - Des mémoires
Challenge XIXème siècle 2015
Commenter  J’apprécie          457
Louise et Renée sont deux jeunes filles qui viennent de quitter le couvent où elles auraient dû passer le restant de leurs jours et qui réintègrent la vie civile. Tandis que Louise vit à Paris et hérite de sa grand-mère, Renée vit en Provence et elle doit se marier avec un ancien soldat des guerres napoléoniennes.
Un roman épistolaire sur les rêves et destins de deux jeunes filles des années 1820 qui m'a fortement ennuyeux. La forme épistolaire, mais en plus avec de très longues lettres, m'a déplu car l'action brille par son absence et c'est plutôt un écrit des moeurs où deux façons de comprendre le monde se mettent en opposition.
Commenter  J’apprécie          10

Roman épistolaire entre Louise et Renée qui se racontent leur vie et leurs déboires.
Les débuts sont gais et insouciants mais peu à peu les soucis du quotidien viennent donner une toute autre couleur au ciel bleu.
Ce qui est frappant est la connaissance qu'ont ces femmes et les affaires d'agent : les rentes, les placements, les bons d'état... tout ça n'a l'air d'avoir aucun secret pour eux.
La place de l'homme dans ce livre est secondaire mais ce n'est pas par hasard. Cette génération de dames se prépare à pouvoir se passer de l'homme comme maître.
Tandis que leur chemins se séparent, les lettres se font plus rares et chacune se rend vers sa destinée. L'une sagement mère, l'autre amante jalouse qui forgera son malheur.

Il semblerait que ce texte soit l'extrait de deux nouvelles De Balzac non abouties. Pour ma part j'ai trouvé la lecture assommante, mais les nuits d'insomnie parfois se contentent de peu

les personnages :

– Armande-Louise-Marie de CHAULIEU : fille du duc et de la duchesse de Chaulieu, grande famille du noble faubourg (le père sera ambassadeur en Espagne, et la mère la maîtresse de Canalis). Elle quitte son couvent à 18 ans, en 1823, et fait tout de suite ses débuts dans le monde. Elle a failli devenir Soeur Marie des Anges, et se laisse volontairement mourir à trente ans, en se rendant poitrinaire. Il est question d'elle dans Madame Firmani, précédemment lu

Marie GASTON : le second époux de Louise

– Felipe HENAREZ : duc de Soria, baron de Macumer, ce Grand d'Espagne vit en exil à Paris en donnant des leçons d'espagnol au duc de Chaulieu et à sa fille. C'est Talleyrand qui révèle son identité. de Marsay tente de le dissuader d'épouser Louise, mais il se marie aux flambeaux, à minuit, en 1825.
– La comtesse Renée de L'ESTORADE (née de Maucombe) : d'une vieille famille provençale. Au sortir du couvent elle reste provinciale, épouse et mère. Son mari, le comte Louis, est un rescapé de Leipzig, il fait un parcours sans faute : député, pair de France, grand officier de la Légion d'honneur et président de chambre à la Cour des Comptes en 1835.

Commenter  J’apprécie          11


Lecteurs (900) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous La Peau de Chagrin de Balzac ?

Comment se comme le personnage principal du roman ?

Valentin de Lavallière
Raphaël de Valentin
Raphaël de Vautrin
Ferdinand de Lesseps

10 questions
1309 lecteurs ont répondu
Thème : La Peau de chagrin de Honoré de BalzacCréer un quiz sur ce livre

{* *}