Malgré tout le talent
De Balzac et l'intérêt certain de ce grand roman, j'ai un peu calé sur
Splendeurs et misères des courtisanes.
Pas par manque d'intérêt: la lutte à mort que se livrent
Vautrin, sous son habit d'abbé, et les trois espions/commensaux de la police, est fascinante, et la double amour de
Vautrin et d'Esther pour le pourtant fort falot Lucien, mériterait des études à lui tout seul, et en a sûrement généré.
Non, ce qui m'a fait calé et m'a incité à abandonner ce roman le temps d'en lire quelques autres pour me calmer avant d'y revenir, c'est
la mort d'Esther en réponse à la bêtise de Lucien et aux manipulations de Vautrin. A la suite, dans mes lectures balzaciennes, voici le quatrième roman où le personnage féminin y passe d'avoir aimé. Qu'est-ce qu'il a, cet auteur, a punir de mort toutes les femmes ayant une vie sexuelle? le problème d'ouvrir les yeux au traitement des personnages féminins, quelque soit le média, est qu'on ne peut plus jamais les refermer et qu'on ne peut plus apprécier un seul roman/film/série sans y repérer des habitudes fort éculées des auteurs!
Ce vilain défaut mis à part, c'est une fresque époustouflante, mais ne commencez pas
Balzac par ce versant là, vu le nombre de personnages déjà connus qu'on y retrouve.
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