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Citations sur Je reste ici (61)

Les gens qui mettent un doigt sur leurs lèvres permettent chaque jour à l'horreur d'avancer.
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Même les blessures qui ne guérissent pas cessent tôt ou tard de saigner.
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Ma' était devenue vieille, elle avait les yeux décolorés et le visage rèche comme une feuille sèche. Et pourtant elle serrait encore les poings, elle luttait encore pour ne pas se faire voler les jours par des pensées trop nombreuses: "Ce sont des tenailles, les pensées, laisse-les tomber" disait-elle quand nous lavions le linge au fleuve ou certains soirs où nous nous mettions à ravauder jusqu'à pas d'heure.
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Quand on met des enfants au monde, on accepte les chagrins qu’ils entraîneront !
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Nous vantions les qualités de la viande et de l’endroit, mais nous ne savions pas quoi nous dire. Peut-être parce qu’il importe, après la guerre, d’enterrer avec les morts tout ce qu’on a vu et fait, de nous sauver à toutes jambes avant de nous transformer nous aussi en décombres. Avant que les fantômes ne deviennent notre dernière bataille.
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Per lei erano il nemico più grande, i pensieri.
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Ma disait elle aussi qu'il valait mieux ne plus faire entrer d'hommes à la maison, car ils ont de mauvaises intentions en temps de guerre. « Ils nous abandonnent, puis se plaignent si certaines choses se produisent, répétait-elle, à son ouvrage. Ils attendent, comme des vautours, qu'on trébuche pour pouvoir nous traiter de putains jusqu'à la fin de nos jours.»
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On ne meurt que de fatigue. La fatigue que nous causent les autres, que nous nous causons nous-mêmes, que nous causent nos idées. Il n'avait plus de bêtes, son champ avait été inondé, il n'était plus un paysan, il n'habitait plus son village. Il n'était plus rien de qu'il voulait être, et lorsqu'on ne la reconnaît pas, la vie vous fatigue rapidement. Dieu Lui-même ne vous suffit pas.
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Les mots ne pouvaient rien contre les murs que le silence avait élevés. Ils parlaient uniquement de qui n'existait plus. Mieux valait qu'il n'en demeure pas de traces.
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A l'auberge, des clients pestaient parce que nous resterions italiens. L'Empire autrichien avait cessé d'exister. Le nazisme ne nous avait pas sauvés. Et si le fascisme était tombé, nous ne serions plus ceux d'avant.
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