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Critique de agapanthe69


Paru en 1938 en Inde, en France en mars 2020, ce livre est qualifié par sa traductrice France Battacharya dans la postface de « premier roman écologique ».
Ce qualificatif me fait penser au livre de Romain Gary « les racines du ciel » lu il y a quelques années et qui m'avait donné cette impression, même s'il se passe dans les années 40. Trêve de comparaison un peu hasardeuse sans doute !
« de la forêt »est le récit, à la première personne, du rôle joué par le narrateur pour s'employer, sur ordre d'un grand propriétaire, à la déforestation d'une jungle du Bihâr (région indienne du Nord Est au pied de l'Himalaya).
Bengali de Calcutta, ce jeune homme qui ne s'appellera que « Maître » ou, familièrement « Babuji » tout au long du récit, arrive dans cette région sans rien connaitre de la nature, ni des habitants.
Il tombe sous le charme de cette jungle dont il fait des descriptions passionnées et jamais ennuyeuses. Sa mission étant de distribuer les terres à des paysans, souvent de basses castes, il les découvre, essaie de les comprendre, est étonné par leurs habitudes de vie précaire, s'attache à certains, et essaie sans exagération, sans apitoiement, sans condescendance aucune, d'améliorer leur vie.
Mais il regrette de voir la jungle disparaître au profit des humbles cabanes que se construisent les métayers, des champs de blé, de moutarde, de lentilles qu'ils cultivent pour survivre.
J'ai craint au début, d'avoir du mal à m'y retrouver avec les noms des lieux et ceux des personnages ; mais l'auteur, souvent resitue qui est la personne dont il parle et ces noms ne sont finalement pas si compliqués !
J'ai trouvé un charme fou à ce livre, édité chez Zulma qui a d'excellentes références en littérature étrangère et dont la couverture a attiré mon regard suffisamment pour que je le choisisse à la médiathèque.

Lien : https://poirson.marie-helene..
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