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Critique de Emmalife


En 12 nouvelles, Russel Banks fait le tour de la middle class américaine . Chaque nouvelle est une tranche de vie d'un homme ou d'une femme ordinaire, confronté à la solitude, la pauvreté, l'ennui ou aux illusions perdues.

Un homme qui a été greffé du coeur d'un autre est contacté par la veuve de celui-ci juste pour entendre battre le coeur de son mari une dernière fois, une femme qui vient de perdre son mari et qui se voit remettre les cendres d'un autre mais qui découvre avec étonnement et distance que finalement ce n'est pas plus mal ainsi, un homme qui est invité à la fête de Noël de son ex femme remariée...Tous les personnages de Banks sont sur le fil du rasoir, il suffirait de peu qu'ils basculent en marge de la société, ils oscillent sous nos yeux et jusqu'à la dernière phrase on ne sait de quel côté ils ont décidé, ou bien est ce la société qui choisit pour eux?, de glisser. Est-on réellement maître de son destin ou soumis à une sorte de fatalité? C'est aussi une reflexion sur la solitude des êtres finalement, même entourés de nombreuses personnes, ils sont seuls. Un peu comme l'ultra-moderne solitude que chante Souchon.

J'ai aimé ce livre, mais le format nouvelles ne me convient pas, je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages, et j'ai un peu de mal à plonger dans la nouvelle suivante, d'autant qu'elles sont assez courtes. A la fin de ma lecture, j'ai le sentiment d'avoir été emportée dans un tourbillon, trop rapide pour moi pour fixer mes impressions.
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