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Critique de kielosa



Ce cinquième ouvrage de notre amie Melpomene125 sur Babelio est aussi son oeuvre la plus ambitieuse. Son roman des valeurs humaines fondamentales, tel l'amour, la bonté, la foi et la justice a dû représenter un défi considérable, même pour une jeune dame qui a déjà prouvé quatre fois qu'elle sait approfondir la complexité des relations humaines. Et disons-le tout de suite : ce défi, elle l'a gagné haut la main.

Au fur et à mesure de la lecture de son dernier-né, "Les Enfants du mal", on se rend compte que cet ouvrage est le fruit d'un long processus de lecture et de réflexion par l'auteure sur notre sort dans ce monde hélas souvent impitoyable et cruel.

Laure Barachin a eu l'idée originale d'aborder ces valeurs à partir de l'environnement et l'expérience d'une gamine, née en 1944, et que nous pouvons suivre, pas à pas, de sa prime enfance, en passant par l'adolescence à l'âge adulte. Ce procédé a permis à l'auteure de cerner nos valeurs sous des angles différents, qui dans son récit se développement et progressent, par des hauts et des bas, vers une vue harmonieuse d'ensemble.

Des hauts et des bas parce qu'il ne s'agit pas d'un ouvrage de philosophie ou de psychologie abstraite, mais d'un récit de plusieurs personnages et leurs interactions dans le temps.

Ces personnages gravitent autour de la figure centrale, au beau nom de Capucine, dont les origines sont obscures, et qui provoque des sentiments soit de sympathie, soit d'hostilité.
Puis, il y a Cristopher ou Chris, son amour ; la petite Lucie, qu'elle essaie de sauver et Samuel, un Juif dont l'existence connaît une trajectoire également tragique.

Ces 4 personnes se sont connues comme gosses au "Foyer des Lilas", un institut pour enfants abandonnés. Il m'est cependant interdit de dire quoi que ce soit de leur évolution sans trahir le récit superbement conçu par l'auteure, qui de surprise en surprise nous tient en haleine du début jusqu'à la fin.

Le style et la langue de Laure Barachin, diplômée de Lettres modernes, sont comme toujours particulièrement soigné et agréable à lire.

Que notre Laure ait reçu le premier exemplaire de son roman de l'imprimeur silésien (de Wroclaw en Pologne) pour son anniversaire (le 4 janvier) est peut-être une anecdote amusante, mais j'estime qu'il est grand temps qu'un éditeur français établi s'occupe de l'oeuvre de notre amie.
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