AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Hemera41


Et si nous partions en Russie, plus exactement sur les rives du lac Baïkal en Sibérie ?

Dans ce récit, Yoann Barbereau se livre complètement sur ces 2 ans et demi de galère. Il arrive en Russie en tant que directeur de l'Alliance Française à Irkoutsk et finit son voyage par un passage clandestin de la frontière. Mais que s'est-il passé pour en arriver là ?
Entre kompromat, prison, hôpital psychiatrique, bracelet électronique et cavale, ce récit est poignant de vérité et de transparence totale de l'auteur. Il nous ouvre les yeux sur le système carcéral russe et nous sommes parfois tentés de croire que nous sommes de retour sous le régime soviétique. Mais non, vous êtes bien au XXI°s.

Alors que l'auteur commence par nous livrer son amour pour la Sibérie et ses paysages ainsi que sa vie de famille, de couple et de travail, il se retrouve projeté en prison pour un crime qu'il n'a pas commis, dans une descente aux enfers contre laquelle il ne peut pas lutter. Nous le suivons alors entre la cellule 645, l'hôpital psychiatrique et son assignation à domicile toujours accompagné du fidèle Béhémoth. Il n'est plus Yoann B., il devient l'article 132 et rien ne peut être fait contre ça, en tout cas rien de légal...

Ainsi, je trouve ce récit poignant, il est écrit à partir du journal que Yoann Barbereau a écrit durant ces années, car oui si vous en doutiez encore, il s'agit bien d'une histoire vraie. Même si parfois tout au long du récit et de ses péripéties l'on se croirait dans un livre d'aventure, un thriller.

Je voudrais remercier Yoann Barbereau de nous avoir livré ce récit emprunt d'authenticité.
Commenter  J’apprécie          662



Ont apprécié cette critique (19)voir plus




{* *}